Par Jérémy Vasseur sport24fr
Tahiti : Tehau (54e)
Nigéria : Echiejile (5e, 81e), Oduamadi (10e, 26e, 77e), Tehau (70e, csc)
Véritable curiosité du plateau 2013 de la Coupe des Confédérations, Tahiti a vécu une entrée en matière aussi délicate que prévue face au Nigéria, victorieux sur le score sans appel de 1-6. Un écart qui reflète l’énorme fossé qui sépare ces deux sélections, sur les plans physique, technique et tactique. Les Tahitiens, très émus durant les hymnes, craquaient rapidement sur la pelouse malgré leur défense renforcée. Ils concédaient l’ouverture du score après seulement cinq minutes, sur une frappe d’Echiejile déviée au passage par Vallar (0-1, 5e). Le début du festival des Super Eagles, supérieurs et opportunistes. Oduamadi profitait d’une mauvaise passe de Bourebare (0-2, 10e) puis d’une grosse faute de main de Samin (0-3, 26e) pour punir la fébrilité polynésienne en première période.
138e nation au classement FIFA, Tahiti n’avait plus qu’une idée en tête : sauver l’honneur en inscrivant un but. Une mission accomplie dix minutes après la reprise. Unique joueur pro de sa sélection, Marama Vahirua se démenait aux quatre coins du terrain et se muait en passeur décisif lorsque son corner était victorieusement repris par Tehau (1-3, 54e). Une immense joie collective partagée avec le public de Belo Horizonte qui avait pris fait et cause pour les champions d’Océanie. Mais vexé, le Nigéria reprenait ses esprits et calmait l’euphorie ambiante pour au final s’imposer 6-1, après un csc malheureux du même Tehau (1-4, 70e) et des nouvelles réalisations d’Oduamadi (1-5, 77e) et Echiejile (1-6, 80e). Vainqueurs sans forcer d’une équipe de Tahiti vaillante mais ô combien limitée, les Super Eagles prennent la tête du groupe B avant de défier l’Uruguay dans trois jours. Une adversité qui s’annonce bien plus coriace…
Manifestations au Brésil
17/06 23h46 – Football, Cpe Conf
Des dizaines de milliers de Brésiliens manifestaient lundi à Sao Paulo et dans la plupart des grandes villes du Brésil pour protester contre la hausse des prix des transports publics et le coût du Mondial 2014, en pleine Coupe des Confédérations de football. La police estime que 30 000 personnes manifestaient à Sao Paulo, tandis que des manifestations moins importantes avaient lieu à Brasilia, Rio de Janeiro, Belo Horizonte, Fortaleza, Salvador et dans plusieurs autres villes du pays.
Le Brésil ouvre en fanfare 3-0
Par Teddy Vadeevaloo
Un an avant «sa» Coupe du monde, le Brésil a la possibilité de s’offrir une belle préparation avec cette Coupe des Confédérations loin de proposer un plateau de seconds couteaux (en plus du Brésil, l’Espagne, le Mexique, l’Italie et l’Uruguay y figurent). Et la Seleçao ne pouvait mieux soigner son entrée avec ce succès large mais qui ne donnera pas de véritables enseignements sur la force réelle de cette équipe. La raison ? La grande faiblesse du Japon au collectif inexistant. Les Brésiliens avaient pourtant la pression avant ce match d’ouverture. Mais une pression vite dissipée par la frappe lumineuse de Neymar, des 20 mètres, qui a nettoyé la lucarne du gardien japonais Kawashima (1-0, 3e).
Le Japon sans ressort
Faisant face à une équipe japonaise bien timorée et dépendante des éclairs de Honda (7e, 9e, 19e), la bande à Scolari n’a ensuite pas vraiment forcé son talent et s’est contentée d’attaquer par à-coups. Suffisant pour solliciter Kawashima, le gardien japonais, à la parade sur un centre dévié de Hulk (22e), puis une frappe sèche de Fred (43e). Mais qui devait s’incliner après la pause sur un bel enchaînement de Paulinho dans la surface (2-0, 48e). Surpris à chaque début de période, les «Samouraïs Bleus» ne trouvaient pas les ressources pour réagir collectivement, hormis sur de vaines tentatives du nouvel entrant Maeda (56e, 72e). Pis, dans le temps additionnel, Jô, lui aussi fraîchement entré, donnait à cette victoire des allures de correction (3-0, 90e+3). 3-0 : comme face à la France, le Brésil a assuré le spectacle. Mais pour assister à un vrai test, il faudra attendre mercredi avec le deuxième match face au Mexique.
Le joueur du match
Il a régalé le public de Brasilia par ses nombreux dribbles, parfois superflus, mais surtout par son but qui a lancé le Brésil sur la bonne voie. Attendu comme la star de la Seleçao, Neymar n’a pas déçu en faisant vivre un véritable calvaire à Uchida, le latéral de Schalke.
On n’a pas aimé
Au-delà des insuffisances japonaises, tout n’a pas été parfait du côté brésilien. A commencer par Fred, assez effacé en pointe malgré une belle remise sur le premier but. Loin de peser sur la défense adverse, l’ancien Lyonnais interroge sur sa capacité à mener cette équipe vers les sommets. Le Brésil a toujours compté dans son histoire sur un numéro 9 de qualité. Et à un an du Mondial, il ne l’a sans doute pas encore trouvé.
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