Ils étaient moins de 250 manifestants ce lundi 17 mai 2013 à Abidjan, capitale économique de la Côte-d’Ivoire [à l’appel de l’Alliance pour le changement APC du député de Karakora, Alphonse Soro], venus manifester contre la demande de preuves supplémentaires, faite par les juges de la CPI au bureau du procureur Fatou Bensouda. Il s’agissait pour ses manifestants, auto-qualifiés de « victimes de Gbagbo » de marquer leur indignation face à cette décision des juges de la CPI, dans l’affaire qui oppose le bureau du Procureur à l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo. En Côte-d’Ivoire, depuis l’annonce de cette manifestation, de nombreux ivoiriens se demandent si les victimes étaient exclusivement du camp de l’actuel occupant du Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, le Dr Alassane Ouattara. La manifestation a tout de même eu lieu, avec fort tapage médiatique. Comme pour rappeler à celui qui s’est donné pour nouvelle mission, la catégorisation des victimes des violences politiques ayant opposé le RDR de Ouattara au FPI de Laurent Gbagbo, l’ancien syndicaliste Doumbia Major, aujourd’hui résident en France, fait un petit rappel des faits au député de Karakoro.
Sylvie Kouamé | Connectionivoirienne.net
Doumbia Major sur sa page Facebook écrit :
(…) Le bilan officiel de la Commission nationale d’enquête, présidée par Paulette Badjo et mandatée par le président Ouattara, fait état 3248 personnes tuées. Selon cette commission, 1452 personnes auraient été tuées par les forces pro-Gbagbo et 727 par les forces pro-Ouattara. Le président Ouattara a affirmé sur TV 5 que c’est les résultats de cette enquête qu’il attendait, pour mettre à exécution sa promesse d’une justice équitable. Madame Paulette Badjo lui a remis le rapport tant attendu le 8 août 2012, maintenant le peuple observe le président Ouattara ! » (…)
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