Par le Journal de Connection [ljdc.info]
Des individus non identifiés habillés de treillis militaires, armés de Kalachnikovs et de fusils de type calibre douze ont contraint par des tirs nourris, deux véhicules à l’arrêt dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 juin aux environs de 22 h, non loin du village de Blody, prés de Duékoué dans l’ouest de la Côte-d’Ivoire. Leurs tirs nourris tueront sur le champ un homme et blesseront grièvement un autre. L’homme tué étant Fofana Siaka, le chauffeur d’un des véhicules. Plusieurs passagers vont aussi se retrouver avec des blessures, suite à la sortie de route du véhicule piloté par Fofana Siaka. Les criminels selon des victimes, ont ouvert le feu à vu sur les véhicules sans sommation. Un véhicule de type Kia, affecté au transport privé de marchandises, immatriculé 2717Ek09 en provenance de Duékoué et un mini-bus appelé communément Gbaka venant de la sous-préfecture de Bagohouo, dans le département de Bangolo. Des victimes racontent que les malfaiteurs qui s’exprimaient en Moré [Mossi] les ont dépouillé de tous leurs biens ([argent, portables, biens de valeurs, effets vestimentaires…] avant de disparaître dans la nature. Les ratissages des gendarmes accompagnés d’éléments des Forces republicaines de Côte-d’Ivoire ont permis de trouver des traces de sang, trois munitions de Kalachnikov et une douille de calibre douze, ainsi qu’un chargeur. La brigade de gendarmerie de Duékoué a ouvert une enquête.
Il faut souligner qu’après l’arrestation d’Amadé Ouérémi, ses hommes n’ont pas été réellement inquiétés. Ces derniers possèdent toujours leurs capacités de nuisances intact. La zone où l’attaque a eu lieu se trouve à 11 km du fief d’Amadé, toujours occupés par ses lieutenants, en possession d’armements lourds, reçus en son temps des FRCI, durant la crise poste électorale.
Connectionivoirienne.net
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