Abidjan, 16 juin (AIP)- Le directeur général de la société éditrice du quotidien l’Intelligent d’Abidjan, Assé Alafé Wakili, par ailleurs 2ème vice-président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), annonce la suspension de ses activités au sein de l’organisation professionnelle de la presse ivoirienne suite à la décision du Conseil national de la presse (CNP) de suspendre une trentaine d’organes de presse qui ne sont pas en règle vis-à-vis de la loi sur la presse en Côte d’Ivoire.
Dans un courrier adressé au président du GEPCI dont copie est parvenue à l’AIP, le DG de la société Socef-Ntic, tout en protestant « contre la faiblesse de la réaction du Groupement face à la décision du CNP, invite le président du GEPCI à « prendre acte de la suspension de ma participation aux activités du bureau exécutif du GEPCI jusqu’à nouvel ordre ».
« Si je reconnais au CNP le droit de faire son travail selon sa lecture de la loi, j’estime qu’il est de mon devoir d’exiger que le Gepci fasse le sien et qu’il prenne ses responsabilités pour aider à assainir le milieu de la presse, sans autoriser aucun abus, aucun arbitraire et surtout sans permettre qu’un discrédit injustifié soit jeté sur l’intégrité, l’honneur et la dignité des dirigeants de certaines entreprises de presse, eu égard à la tolérance et à la bienveillance dont bénéficient d’autres entreprises, malgré tout, hors-la-loi », dénonce Assé Alafé dans son courrier, déplorant que le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire ne fait trop entendre sa voix dans cette affaire.
« Le rôle du Gepci ne consiste pas seulement à négocier des subventions au profit des entreprises, mais plutôt à cultiver l’excellence et la promotion de managers d’entreprises de presse, dans le respect des valeurs de déontologie et des règles de bonne gouvernance applicables à toutes les entreprises qu’elles soient de presse ou non », fait savoir le patron du quotidien l’Intelligent d’Abidjan.
Dans sa délibération du 6 juin, le collège des conseillers du CNP a décidé a adressé des mises en demeure à 43 entreprises dont l’Intelligent d’Abidjan pour se mettre en règle dans un délai de 15 jours tandis que 34 autres ont été suspendues jusqu’à ce qu’elles se mettent en règle, conformément aux critères fixés par l’organe de régulation de la presse en Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
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