Propos d’Alafé Wakili, le Jeudi 13 Juin, à la cérémonie de dédicace de « Notre histoire avec Laurent Gbagbo »
Pourquoi le choix du titre ‘’Notre histoire avec Laurent Gbagbo ‘’. Il faut savoir que le titre initial était ‘’Mon histoire avec Papa’’. J’avais donné le tapuscrit à lire à une vingtaine de personnes aussi bien, en Cote d’Ivoire qu’à l’extérieur du pays. Presque tout le monde m’a dit que le récit était bon, mais que le titre n’était pas accrocheur. Après des échanges avec l’éditeur et d’autres amis, nous avons constaté que le personnage le plus haut gradé en service à l’époque de cette histoire, était Laurent Gbagbo. C’est alors que le choix du titre s’est naturellement imposé à nous, sans aucun souci au sujet de son impact. Impact chez certains partisans de l’ex président qui estiment que c’est eux seuls, qui ont le droit de parler de lui, et que si quelqu’un ne se revendiquant pas du Fpi le fait, c’est soit pour l’insulter, soit pour s’enrichir avec son nom. Je pense que pour porter un jugement crédible, il faut lire le livre. Réaction également chez certains partisans du Rhdp, qui pensent que Laurent Gbagbo est loin de nous, et qu’il ne me revenait pas à moi, de le maintenir à travers un livre, dans notre histoire qui continue sous le président Ouattara depuis Avril 2011. Le titre entre dans le cadre des défis que j’ai toujours souhaité relever, des défis et des provocations, notamment le choix du titre de notre journal, l’intelligent d’Abidjan. Défi et provocation. Cette cérémonie est placée sous le haut patronage du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité. C’est un signal pour dire qu’on ne sort pas systématiquement le revolver lorsqu’il s’agit de Laurent Gbagbo. Si le nom Gbagbo était infréquentable, si le livre ne respectait pas certaines qualités, le ministre d’Etat n’aurait pas accepté d’associer son nom, ni son image a notre projet de ce jour, encore moins le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Voilà qui doit rassurer les amis Rhdp inquiets mais aussi rassurer les partisans de Laurent Gbagbo, avec cette présence du ministre Amani Nguessan, qui n’a pas hésité à prendre son temps pour lire le livre, et nous honorer de sa présence. Merci au professeur Mamadou Koulibaly, au ministre Bacongo Cissé qui, après avoir préfacé et postface le livre, ont accepté d’accorder leur parrainage à cette cérémonie de dédicace. Il s’agit d’un parrainage permanent et d’un haut patronage permanent, car après aujourd’hui, nous allons tourner dans d’autres librairies et dans des villes de l’intérieur, autour de ce qu’on peut appeler »La caravane de notre histoire avec Laurent Gbagbo, pour la réconciliation nationale ». Mais pour comprendre tout cela, il faut lire le livre, l’acheter et le lire dans les tous les sens, pour avoir les armes et les arguments d’un débat fructueux, fraternel et démocratique. Permettez-moi, un souvenir : c’était en 2009 lors de la dédicace de mon premier roman, Instants de vies toujours en vente, les ministres Hamed Bakayoko et Bacongo Cissé étaient déjà la. Ils sont encore à nos cotes. Merci à eux, à mon épouse, à mes autres amis de tous les jours ; ceux qui sont là dans les moments de joies, comme dans les moments de peine. Enfin merci à mes nouveaux et futurs amis, ceux qui ont accepté de venir, qui nous soutiendrons dans notre projet, et surtout qui, par l’achat d’un livre et par l’acte de lecture, accepteront de construire une histoire avec moi, accepteront d’aider à enrichir notre inspiration pour écrire notre histoire avec Henri Konan Bédié, et notre histoire avec Alassane Ouattara. Bonne lecture et merci.
ALAFE Wakili, journaliste-écrivain
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Commentaires Facebook