Sur les sites d’exploitation minière les problèmes sont vastes et pr ofonds. Les exploitants légaux rivalisent avec des clandestins véreux qui ne respectent pas le code minier. Sur le terrain, il existe une véritable pagaille qui ne dit pas son nom. Selon Cissé Monsalia, membre de la Coopérative minière de Côte d’Ivoire (Comici), le secteur minier, depuis quelques temps, est investi par des exploitants clandestins et acheteurs clandestins qui opèrent en toute illégalité et sans la moindre inquiétude. « C’est pourquoi, la Comici, une structure économique, qui ne veut pas que les opérations d’exploitations à complication à n’en point finir restent impunies, créant d’énormes désagréments à l’économie ivoirienne, a entrepris récemment une tournée d’informations et de sensibilisation des acteurs de la filière afin de pouvoir sauvegarder leur intérêt et surtout mettre de l’ordre », a-t-il indiqué. La coopérative ambitionne créer une Brigade dans la région des Montagnes. En attendant que l’inorganisation se normalisent l’Etat de Côte d’Ivoire a quant à lui,arrêté toute attribution de documents pouvant permettre d’exercer. Pour faire face à l’organisation et aux fluctuations des cours des produits miniers et des taux de change, les responsables de la Comici ont besoin des compétences en gestion des risques, et d’une expertise financière approfondie et l’apport inestimable des cadres, des préfets , des sous-préfets et des chefs de villages des sites d’exploitations pour réussir la mission que c’est donnée la Comici pour aider l’Etat à assainir le milieu. Les autorités du pays, qui ont longtemps privilégiée le binôme café-cacao, doivent maintenant se pencher sur la pagaille orchestrée dans l’exploitation du diamant, de l’or, du fer, du manganèse, de la bauxite, du tungstène, de la tantalite, du cobalt, de l’étain, des pierres ornementales et autres sont aussi de potentielles sources de revenus à même d’insuffler une croissance économique et solide. La majeure partie des acteurs de ce secteur, originaire de la sous-région, utilisent des produits toxiques non réglementaires. « Les villages exploités ne bénéficient d’infrastructures adéquates pour l’épanouissement des populations », a conclu Cissé Monssalia très amer.
Sériba Koné
Encadré
Cacophonie au sommet de la Matca Des transporteurs prennent position
Le président du Syndicat national pour le rassemblement des transporteurs de Côte d’Ivoire (Snrtci), Sangaré Dramane et ses membres, veulent mettre un terme à la cacophonie au sommet de la Mutuelle des agents des taxis-compteurs d’Abidjan (Matca). « Nous demandons au ministre de l’Economie et des Finances de vite installer le nouvel administrateur de la Matca, Touré Fama », a indiqué, d’entrée de jeu, Sangaré Dramane. A l’en croire, Touré Fama qui est Dg des Assurances Safa, est un homme du « sérail », pour avoir fait plus de vingt ans de métier dans ce secteur sans le moindre reproche. « La Matca est le seul patrimoine qui nous reste après la Somat et la Gmtci, il ne faut pas qu’elle aille en fumée », a-t-il conseillé. Il a profité de notre micro pour interpeller l’Etat à travers ce qui se trame depuis que Touré Fama n’est pas invetsi. « Nous allons paralyser le transport, parce que trop, c’est trop ! », a-t-il averti. Comme on le voit, des jours sombres s’annoncent si jamais les autorités ne prennent pas leur responsabilité dans l’affaire Matca, interprétée par presse interposée.
Sériba Koné
Source: Derrière Heure Info
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