Rencontre avec Patricia Kakou-Marceau (PKM) une passionnée de poésie

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Patricia Kakou-Marceau (PKM) – Ecrivaine-poétesse « la force de tout un chacun réside en la capacité de croire en soi-même »

Belle, charmante, intelligente, on ne tarie pas d’éloges pour Patricia Kalou-Marceau (PKM), cette jeune écrivaine-poétesse, passionnée d’écriture dès l’âge de 10 ans, dont le passage à Abidjan début mai 2013 n’a laissé aucun amoureux de la lecture et du livre indifférent. Dans cet entretien qu’elle à bien voulu accorder au journal en ligne www.connectionivoirienne.net, celle-ci évoque son enfance duquel est né son idylle avec l’écriture et reste persuadée que son art peut contribuer au processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.

Bonjour madame, qui est Patricia Kakou-Marceau ?

Bonjour monsieur, Patricia Kakou-Marceau est une jeune femme battante, qui va jusqu’au bout de son rêve. Celui de faire partager sa poésie au monde entier.

Comment êtes-vous venue à l’écriture ?

A l’âge de dix ans, je tombe sur une Anthologie dans laquelle un poème me fascine, « L’Amour caché » de Félix Arvers. Ce poème fait un déclic en moi. J’écris aussitôt « Mon Délice » et depuis l’écriture ne me lâche plus.

Pensez-vous que la lecture des poèmes peut apporter une avancée au processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire votre pays d’origine ?

Oui, je le pense. Il y a beaucoup d’écrits de mes confrères poètes sur la paix, sur la réconciliation. Des poèmes qui touchent, alors oui, j’y crois. La poésie touche encore plus quand elle est lue.

Vous vous faites appeler PKM. Une appellation qui attrait à une version de la kalachnikov (PKM) sortie dès 1965 des usines d’armements. Est-ce que ce nom n’est pas en contraste avec l’amour, la vie et la positivité que vous prôner à travers vos œuvres ?

PKM, c’est juste les initiales de mon nom Patricia Kakou-Marceau. Alors, désormais quand les « gens » penseront PKM, ils ne verront plus les armes et les larmes mais l’amour, la paix, la tolérance.

pkma Abidjan

Vous étiez récemment à Abidjan pour la présentation de votre nouveau-né baptisé ‘’Cœur poétique’’. Comment avez-vous été accueillie par le monde littéraire ?

J’ai été agréablement surprise de l’accueil qui m’a été réservé. Il y a eu un grand engouement pour mes textes et pour mon livre. Je remercie donc la presse (tv, radio, journaux), mes amis écrivains, ma maison d’édition l’Harmattan et le ministre de la Culture pour leur implication dans ma vie littéraire.

Dans ce recueil de poèmes, vous rassemblez des expériences de vie, des histoires d’amour ou d’amitié et les déceptions qui en découlent, les moments marquants, heureux ou douloureux d’une vie. La vie est-elle nécessairement faite de haut et de bas ?

Oui, je crois que la vie est faite de haut et de bas. La leçon a en tiré est que le rire succède toujours aux larmes, l’amour à la haine, et surtout, je crois que la force de tout un chacun réside en la capacité de croire en soi-même. On a au-dedans de nous des ressources insoupçonnées pour se relever de situations terribles.

Vous avez écrit quelques poèmes dès l’âge de 10 ans. Et déjà vous parliez d’amant, d’amour, de vie, votre enfance était-elle marqué par le champ lexical de la douleur ?

Bien au contraire, mon enfance a été magique, féérique, avec des parents adorables et très très aimants. Dans ce poème « Mon délice », j’ai peur que mon père me quitte car mon bonheur s’effondrerait. Alors je me projette dans l’avenir en appelant cet amoureux imaginaire pour qu’il soit présent plus tard mais en même temps je le fais mourir car je suis trop jeune pour avoir un amour dans ma vie.

Vous vivez à Toulouse, en France. Mère de famille, écrivaine-poétesse et employée dans une structure, comment partagez-vous votre temps pour être partout à la fois ?

L’écriture est avant tout une passion. Alors je ne compte pas le temps et c’est toujours un plaisir de me pencher sur mes textes.

Entretien réalisée par Hervé d’Anvers

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