5e Ligue des champions – Le Bayern vainc la malédiction

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Par Teddy Vadeevaloo

En 2011, Wembley avait sacré le grand Barça face à Manchester United au terme d’une superbe finale. Deux ans plus tard, dans le même antre, quels superlatifs pourraient-on employer pour qualifier cette édition 2013 et son vainqueur ? Si malheureux ces dernières années, le Bayern Munich a pris une belle revanche sur l’histoire. Et le symbole en est inévitablement Arjen Robben. Comme Didier Drogba la saison dernière, le Néerlandais a effacé ses déboires passés en étant le héros de cette soirée. Si critiqué pour être passé à côté de ses finales (Coupe du monde 2010, finales de C1 en 2010 et 2012), le feu follet munichois a marqué le but décisif d’une finale rythmée de bout en bout.

Le Borussia avait pourtant démarré en trombe
Une récupération de balle haute, des actions rapides, un jeu chatoyant : le football allemand a livré une belle publicité aux oservateurs du monde entier. Et si Dortmund a débuté en trombe, le club de la Ruhr a subi ensuite l’expérience de ce Bayern intraitable dans son pays et désormais en Europe. Après avoir éliminé le Barça, la bande à Heynckes a battu l’élève. Un élève insouciant qui a manqué de réalisme et a fini par s’épuiser. La faute à Neuer, impérial pour permettre à son équipe d’échapper au pire en s’envolant de belle manière sur les tentatives de Lewandowski (14e, 36e), Blaszczykowski (15e) et Reus (20e). Pressé haut dans son propre camp, le Bayern laissait passer l’orage et posait enfin le ballon. L’occasion pour l’autre gardien, Weidenfeller, de briller sur une tête de Mandzukic (27e) et deux tentatives de Robben (31e, 43e).

Robben, la belle histoire
Plus fringants au fil des minutes, les Munichois prenaient la mesure de leur adversaire et finissaient par ouvrir la marque après la pause sur une action du duo Ribéry-Robben conclue par Mandzukic (0-1, 60e). Revenu de nulle part sur un penalty provoqué par Reus, pour une faute de Dante, et transformé par Gündogan (1-1, 68e), le Borussia manquait toutefois de jus pour empêcher son rival de finir en trombe. Weidenfeller avait beau retarder l’échéance en brillant sur des frappes d’Alaba (76e) et Schweinsteiger (88e), il ne pouvait rien devant l’incursion de Robben, servi par une talonnade de Ribéry (1-2, 89e). La belle histoire du soir pour le numéro 10 qui fait taire tous ses détracteurs. Le Bayern n’est plus maudit et est lancé sur un formidable triplé (championnat-C1-coupe)…
Robben enfin décisif

En finale de Ligue des champions (2010, 2012, 2013), Arjen Robben a dû attendre son 25e tir (stat Opta) pour marquer un but. Et quel but important.

Les joueurs du match
La roue tourne et Arjen Robben l’a démontré. Une passe décisive et un but : le Néerlandais a effacé des mémoires son penalty manqué en finale de C1 l’an dernier. Malgré un match globalement brouillon, Franck Ribéry a participé aux deux buts : avant-dernier passeur sur le premier, dernier sur le deuxième.

On n’a pas aimé
Les plans du Borussia ont bien fonctionné durant la première demi-heure. Avec une bonne fermeture des couloirs et des actions rapides, emmenées par un très bon Marco Reus. Mais les hommes de Klopp ont ensuite été rattrapé par leur manque de ressources physiques. Et le scénario final a été presque prévisible…

sport24.com

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