Un assaillant supposé être le chef de la bande tué, sept arrestations et un policier légèrement blessé. Voilà, selon une autorité militaire du Bataillon de sécurisation de l’est (Bse), le dernier bilan de l’attaque dont le commissariat du premier arrondissement et la base des Frci d’Abengourou ont été victimes dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 mai. «Sur le champ, deux assaillants ont été arrêtés dans la nuit du mardi à mercredi. Puis, lors du ratissage, trois autres ont été pris. Ils ont tous été convoyés à Abidjan, le mercredi», précise notre source. Qui souligne, en outre, que deux autres assaillants ont été arrêtés lors d’autres ratissages hier et devraient être également conduits dans la capitale économique dans la soirée. «Le ratissage, soutenu par des patrouilles, continue et tout le Bataillon (de sécurisation de l’est) est en alerte rouge», a déclaré notre informateur. Qui se félicite du fait que les agresseurs n’aient pas pu accéder au camp grâce au dispositif mis en place.
Selon cette source, les documents pris avec les sept assaillants arrêtés indiquent qu’ils sont venus du Togo pour les uns et d’Abidjan, précisément de la commune de Yopougon, pour les autres. L’assaillant tué, qui répondait au pré nom de Israël, est par exemple venu de Yopougon. «Les assaillants, tous armés, étaient habillés en noir et encagoulés», relève l’autorité des Frci que nous avons jointe par téléphone hier après-midi.
Elle révèle, par ailleurs, que le point de ralliement des agresseurs était le Chr d’Abengourou où ils sont arrivés pour la plupart depuis le mois d’avril. «Ils étaient logés chez le chef du service du personnel du Chr qui a aussitôt pris la fuite après l’échec de l’attaque», souligne notre informateur.
Pascal Soro
Fraternité Matin
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