Qu’est-ce qui provoque la violence en ce moment à l’université, selon vous ?
Le problème à la base des violences, c’est le point de vue de nos amis à notre égard. Ils estiment que la Fesci n’a pas le droit d’exister et ils ont promis nous rendre la vie dure au campus.
Mais les autres syndicats affirment qu’ils ne vous ont jamais adressé de tels propos.
Je peux vous dire que parmi ceux qui nous ont lancé des agressions verbales, il y a le Syeeci de Salif Djomon. C’est eux qui étaient les plus violents, et ensuite les autres venaient. Lorsqu’ils se sont réunis au sein de la Rets, l’esprit du groupe est resté le même, c‘est-à-dire, nous voir disparaître. Mais la Fesci reste pacifique, nous ne cherchons pas à riposter à leurs provocations.
Pourquoi ces structures souhaitent-elles vous voir disparaître ?
Je l’ignore. C’est à eux de nous le dire.
L’on pense que c’est parce que les autorités vous associent de plus en plus aux activités de l’université, alors que certains syndicats sont écartés.
Le problème est encore plus complexe que vous ne l’imaginez. Il y a des révélations que je ne peux pas faire dans la presse, parce que c’est trop politique. Mais sachez que nous ne sommes pas dans les grâces du ministre, c’est notre façon de travailler qui est propice à cela.
Faut-il comprendre que pour vous, la Fesci est exempte de tout reproche ?
C’est la politique de, « ôte-toi que je m’y mette » qui est mise en application. La Rets nous dit qu’au temps du président Laurent Gbagbo, c’est nous qui avons régné et que c’est à leur tour de le faire, mais la Fesci demeure. A part quelques-uns qui ne sont pas là, nous conservons notre force. Et si nous voulions véritablement riposter, il n’y aurait pas de cours dans les établissements. C’est pour cela que je vous parle de provocation. Tout ce qui se passe est de la provocation.
N’est-ce pas vos éléments qui ont agressé le ministre, le 13 mai dernier ?
Nous avons travaillé avec le ministre Cissé Bacongo pendant quatre ans, alors que la Fesci était dans ses moments de force, nous ne l’avons jamais agressé. Pourquoi voulez-vous que maintenant que nous sommes diminués, nous essayions de le faire ?
Et qu’en est-il des agressions à l’université Nangui-Abrogoua, jeudi dernier ?
Cela n’a jamais été nos éléments. Menez bien vos investigations, interrogez les victimes et les autorités, la Fesci n’a rien à voir avec ces agressions. Et quand nous avons été agressés sur le campus de Cocody, le secrétaire général de l’université, M. Diomandé en a été témoin.
Source: Nord-Sud
Par Raphaël Tanoh
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