Le Seigneur de guerre de la forêt classée du Mont Peko dans la région du Guémon, qui a investi la zone depuis la crise de 2002 est dans le collimateur de l’armée ivoirienne.
Selon des informations recueilli sur place a Duekoue, un impressionnant détachement des Frci et des gendarmes sont dans la dite ville et prêt a lancer une offensive pour déloger Amadé Ouremi le puissant chef de guerre et ses hommes lourdement armés qui sévissent impunément dans la localité. Selon un responsable militaire, c’est une manœuvre militaire décidé par l’Etat major général des armées pour la sécurisation de l’ouest.
Après les attaques de Zilebly, Tuobly et Petit Guiglo qui a causé des dégâts matériels et humains à la frontière ivoiro-libérienne on sen souvient il y a deux mois, l’Armée ivoirienne appuyé par l’Onuci et la force licorne a déployé plus de 600 soldats dans une grande opération d’envergure afin de décourager les bandes armées venues du Liberia, responsables de ces attaques meurtrières dans la région du Cavally.
Après donc le succès de cette manœuvre militaire, le couvert a été remis le jeudi 16 mai 2013 dernier dans la région du Guémon où des Frci et gendarmes lourdement armés ont pris la direction de la sous préfecture de Bagohouo situé à la lisière de la forêt classée du Mont Peko. Joint au téléphone, Zongo Mamadou l’un des guerriers du seigneur de guerre a été clair « s’il veulent qu’on quitte la zone, pas de problème.
Mais avant, il faut que nous soyons dédommagés car nous avons beaucoup investi dans nos plantations » et de mettre en garde « si on nous attaque nous serons sans pitié car nous maitrisons cette forêt classée » avant d’ajouter « notre chef est très estimé dans le secteur à cause de ses largesses. Nous proposons un dialogue direct avec le président Alassane Ouattara ».
Il faut rappeler que Amadé Ouremi et ses hommes revendiquent plusieurs centaines d’ha de plantation de cacao en production, injecté dans l’économie ivoirienne. C’est un véritable nœud gordien dans la gorge du gouvernement qui jusqu’à présent est impuissant devant ce problème. A la vue de ce détachement de l’armée, la peur s’est installée dans la population qui redoute un affrontement entre les Frci et les seigneurs de guerre retranchés dans la foret du Mont Peko et qui sont prêts à tout pour défendre leur butin de guerre acquis après de longue lutte depuis 2002.
Source Soir info
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