KKB en plein délire
Par Bakary Nimaga
Source: Le Patriote
Le dément agite toujours le grelot. Kouadio Konan Bertin, inamovible président de la JPDCI et éternel jeune, n’a pas fait mentir le dicton. Hier en fin de matinée, il s’est donné en spectacle, a produit un fatras de galimatias, s’il n’a pas carrément fait une sortie de route. Le molosse n’a pas changé sa déhontée façon de s’asseoir, tant il a tiré à hue et à dia, sur tout ce qui bouge, même sur sa propre ombre. Le petit bout d’homme qui aime tant à se surestimer, est resté en phase avec sa posture de missi dominici, d’homme lige, de courtisan et de saltimbanque, toujours prêt à amuser la galerie. Hier, le mélodrame, doublé du psychodrame, était manifeste. Ivre de ses proclamations et autres déclarations aux allures éthyliques, KKB a agressé verbalement le Rassemblement Des Républicains, en alliance avec le PDCI, le Président Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié. Il n’a épargné personne dans ses dérives langagières qui n’avaient rien à voir avec les subtilités du « fou du roi ». Le petit bonhomme, à qui personne ne connait de diplôme, est allé dans tous les sens, comme si l’esprit n’était pas en harmonie avec le corps. Disons-le tout net ! KKB était en plein délire, là où il croyait donner dans le délice. Une lecture synoptique permet de comprendre la sortie tonitruante de l’homme que Blé Goudé avait présenté comme une taupe, une sorte de cheval de Troie du FPI au sein du RHDP, lors de la campagne présidentielle. A la vérité, KKB qui émargeait à la présidence sous Gbagbo, entend s’habiller du manteau de frustré. Au lendemain de la chute de Gbagbo et de l’investiture du Président Alassane Ouattara, il a réclamé un poste ministériel qui ne lui a pas été accordé au regard de l’insuffisance de ses capacités. Par la suite, il a demandé un poste dans l’administration. Là encore, son CV ne plaidait pas en sa faveur. De guerre lasse, cet homme que le Président de la République a fait soigner en France au sortir de la crise postélectorale, a choisi de donner dans l’ingratitude et de ravaler ses propres vomissures, comme l’oiseau de proie. Sa sortie d’hier, loin d’être un acte de bravoure, affiche clairement la finitude d’un homme qui a toujours réussi l’exploit de se vaincre lui-même. Dire et se dédire n’ont jamais été une préoccupation chez le plus vieux président de jeunesse d’un parti politique. Il aura le mérite de mettre au grand jour, sa grosse laideur à la face de la nation. Le brouillard s’est totalement dissipé sur le visage d’une personne toujours en mission, pour recueillir prébendes et subsides. Vraiment pitoyable le sort de l’homme qui mange à tous les râteliers et qui ne se rassasie jamais. Le délire a maintenant atteint son paroxysme. »
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