Affaire Bacongo lapidé « les meneurs de trouble seront exclus » selon Ly Ramata

Prsidente

Bakayoko-Ly Ramata monte au créneau

«C’est avec consternation, beaucoup de tristesse et de désolation, que je prends la parole, pour condamner avec la dernière énergie les actes de violences inqualifiables perpétrés par un groupe d’étudiants sur le campus », telle a été l’adresse au cours d’un point de presse, de la présidente de l’Université Félix Houphouët Boigny (UFHB) visiblement affectée par l’incident survenu dans la matinée de lundi 13 mai 2013. Faisant la chronologie des faits, Bakayoko-Ly Rama-ta a affirmé que la raison du sit-in qui était un problème de micro défectueux avait été posé par les étudiants le mercredi 8 mai 2013 et que son équipe l’avait résolu en remettant une paire de micro au doyen de l’UFR. Mais poursuit-elle, «le vendredi 10 mai, les délégués ont jugé insuffisante l’offre. Face à cette situation, le vice-président a fait acheter trois autres paires de micros qu’on devait leur remettre ce lundi matin. Contre toute attente, les étudiants ont refusé ces nouveaux micros et se sont mis à manifester». Puis de condamner le comportement des étudiants. «Tout n’est pas permis et tout ne peut être permis. L’université Félix Houphouët-Boigny qui se veut une université performante et citoyenne ne saurait s’accommoder à de tels actes hautement répréhensibles. Les étudiants qui ont pris part à ces événements ne sont pas dignes de faire partie de la communauté estudiantine de l’université Félix Houphouët-Boigny. Ils seront sanctionnés conformément aux règles en vigueur », a lancé la présidente de l’université. Avant de préciser que cette décision est prise dans l’intérêt de l’Institution et de la majorité des étudiants. «Nous devons tourner définitivement la page de la violence pour que les efforts consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire pour réhabiliter et équiper les universités, en vue de former une jeunesse responsable, ne soient pas vains»

L’Intelligent d’Abidjan
S.M

Université Félix Houphouët-Boigny : Pris, hier, à partie par des étudiants, Cissé Bacongo s’explique

GRÂCE OUATTARA in Fraternité Matin

Parti pour prendre part au colloque international d’hommages au Professeur Henriette Dagri Diabaté, hier, dans la matinée, à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Bacongo, a passé un mauvais quart d’heure â cause d’une bruyante manifestation de certains étudiants.

Ce dernier, qui nous a reçue, hier dans la soirée, dans son cabinet, au Plateau, soutient: « Je n’étais ni de près, ni de loin visé par ces étudiants mécontents ». En effet, explique Cissé Bacongo, « j’assistais à la cérémonie de la grande chancelière Dagri Diabaté, lorsque j’ai été informé que des étudiants se trouvaient sur l’esplanade de la présidence de l’université pour voir la présidente de l’institution, Ly-Ramata Bakayoko.
Quelque temps après, j’ai reçu un mot me disant que des étudiants voulaient me voir. En retour, j’ai demandé quels étudiants et pour quoi ? Le mot parti, je n’ai plus eu de suite, j’ai donc poursuivi tranquillement le colloque ».

Cette tranquillité sera de courte durée : « A la fin de la cérémonie, alors que je me rendais du côté de la présidence de l’Université, certains étudiants que je rencontrais, me félicitaient ; mais à peine ai-je franchi l’esplanade de la présidence, où se trouvaient des étudiants qui manifestaient, que j’ai été accueilli en ces termes « Cissé voleur ! voleur ! ». Très surpris, j’ai demandé â prendre le micro ; et là encore, j’entends : « Cissé démission ? Quel jardin à 110 milliards ? On ne veut pas de discours ». Et il s’en est suivi un « déraillement » avec des jets de pierre, de chaussures, etc. Nous avons réussi à quitter les lieux tant bien que mal », affirme le ministre.

Renseignements pris, précise-t-il, ces étudiants de la faculté de droit, dont les professeurs sont Anne Marie Assi Esso et Jacqueline Oble manifestaient pour défaillance de micros dans leurs amphis depuis le 8 mai dernier. Ils sont membres de la Ligue ivoirienne des groupements estudiantins et scolaires (Ligues), avec pour slogan : « Il nous faut aller à l’assaut des libertés et de la démocratie pour en faire une réalité vivante dans le milieu éducatif ». Ce problème, au dire du ministre, avait été résolu, puisque Atta Koffi, vice-président, a fait savoir qu’il avait acheté ce qu’il fallait pour dispenser les cours. Mais, ceux-ci réclamaient, au fur et â mesure, beaucoup de choses, qui donnaient un autre sens à leurs revendications. Devant ces faits, Cissé Bacongo estime que leur attitude n’était pas fondée. Car, « il n’y a pas de problèmes d’équipement à l’université ».

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