Communiqué de Robert BOURGI en réaction à un article publié par Le Point
Robert Bourgi dément la déclaration prêtée à Karim Wade
PARIS, France, 9 mai 2013/ — J’ai eu connaissance d’un article publié par le magazine français Le Point le 8 mai 2013 et évoquant des déclarations prêtées à Karim Wade.
Je démens, de la manière la plus catégorique qui soit, la déclaration prêtée à Karim Wade selon laquelle Monsieur Jacques Chirac, alors Président de la République Française, aurait remis, en 1999, la somme de cent millions de francs CFA à Monsieur Idrissa Seck afin de l’inciter à trahir Monsieur Abdoulaye Wade au profit du Président Abdou Diouf, alors Président de le République du Sénégal.
Cette déclaration est grotesque et mensongère.
Robert Bourgi
Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Robert BOURGI.
sec.sg@apo-opa.org
SOURCE
Robert BOURGI
L’étrange fortune d’un ancien Premier ministre sénégalais
Le Point.fr – Publié le 08/05/2013
Au moment où Karim Wade, le fils du précédent chef d’État sénégalais, est rattrapé par la justice qui le soupçonne d’avoir amassé sous le règne de son père plus d’un milliard d’euros, les projecteurs se braquent vers l’ex-Premier ministre Idrissa Seck. Celui qui fut un temps le dauphin du président Abdoulaye Wade, et même chef de son gouvernement avant de prendre ses distances, est aujourd’hui accusé par le fils Wade d’avoir reçu 100 millions de francs CFA, soit 200 000 francs, de Jacques Chirac alors à l’Élysée. Et Karim Wade de préciser que la remise d’argent s’est faite en 1999, au moment où Wade alors exilé préparait son retour au pays. Jacques Chirac serait intervenu par l’intermédiaire de l’avocat Robert Bourgi pour qu’Idrissa Seck trahisse Wade au profit de son ami de toujours, Abdou Diouf.
Électrochoc
Les déclarations de Karim Wade, emprisonné depuis le 15 avril à la prison centrale de Dakar, ont provoqué dans le pays un électrochoc. Depuis longtemps, la presse locale s’interroge sur l’origine de la fortune d’Idrissa Seck. Le maire de Thiès, deuxième ville du Sénégal, avait déjà été inculpé et incarcéré par la Haute Cour de justice, qui l’accusait de malversations financières à l’occasion de chantiers dans sa ville lorsqu’il était Premier ministre. L’affaire dite des « chantiers de Thiès » s’était finalement soldée par un non-lieu.
Tout récemment, une virée en jet privé entre Dakar et Paris a ravivé les soupçons de la presse sénégalaise sur l’argent d’Idrissa Seck, lequel était le premier à réclamer des têtes dans l’affaire des biens mal acquis.
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