Fête du 1er mai à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké
GNAORE YALLA Jean-Yves (Représentant des Délégués des personnels)
DISCOURS DU REPRESENTANT DU PERSONNEL ADMINISTRATIF ET TECHNIQUE, PRONONCE A L’OCCASION DE LA FETE DU TRAVAIL DU PREMIER MAI 2013.
Monsieur le Représentant du Ministre, Président de la présente édition de la fête du travail.
Monsieur le Préfet de la Région du Gbêkê, Préfet du département de Bouaké,
Monsieur le Président Du Conseil Régional de la Région du Gkêkê,
Monsieur le Maire de la commune de Bouaké ;
Monsieur le Président de l’Université Alassane OUATTARA,
Madame la directrice du CROU,
Messieurs les autorités administratives et militaires,
Messieurs les autorités religieuses et coutumières,
Monsieur le Président du comité d’organisation,
Mesdames et Messieurs les directeurs et chefs de services,
Mesdames et Messieurs les enseignants-chercheurs et chercheurs,
Chers collègues membre du personnel administratif et technique,
Chers étudiants,
Honorables invités,
L’honneur m’échoit de m’exprimer au nom du personnel administratif et technique de l’Université Alassane OUATTARA, en ce jour du premier mai 2013, fête du travail.
Cette journée est une occasion pour nous de jeter un regard en arrière sur la vie de notre institution.
En effet, depuis 2002, du fait de la guerre, l’institution s’est retrouvée contre son gré à Abidjan, avec un personnel administratif et technique traumatisé et complètement démuni.
Que de difficultés rencontrées durant cette période de délocalisation dans la mégalopole abidjanaise :
Difficultés liées au logement, au transport, aux infrastructures et équipements de travail, etc.
Malgré toutes ces difficultés, ce personnel s’est mobilisé pour faire fonctionner l’institution jusqu’à son retour à Bouaké.
Voici environ un an et demi que l’Université de Bouaké désormais dénommée, Université Alassane OUATTARA, a effectué son retour sur son site d’origine. Cela a valu au personnel administratif et technique de connaître un nouveau lot de sacrifices, lié à un autre déménagement précipité, et dont il continue de payer encore les frais.
Alors que les dépenses liées à l’acheminement du matériel ont été entièrement prises en compte par l’Etat de Côte d’Ivoire, force est de constater qu’aucun geste n’a été fait à l’endroit de ce personnel. Plus grave, la dette due au personnel, tant enseignant qu’administratif, dont le payement aurait pu les soulager un tant soit peu, reste impayée jusqu’à ce jour et bloquée à l’Inspection Générale des Finances (IGF).
Malgré tout cela, mesdames et messieurs, le personnel administratif et technique est présent et à la tâche, tout en attendant toujours la reconnaissance de la nation ivoirienne.
Par ailleurs, ce personnel voudrait profiter de cette tribune qui lui est offerte, pour féliciter l’Etat de Côte d’Ivoire et plus particulièrement le Président de la République, son Excellence Alassane OUATTARA, pour les efforts consentis quant à la réhabilitation des universités en général, et surtout la nôtre qui porte son nom.
Quel honneur, quelle fierté, que d’appartenir à l’institution portant le nom du Président de la République en exercice !
Cette nouvelle dénomination nous confère une plus grande responsabilité, un plus grand engagement à la tâche. Cela est même une plus grande source de motivation pour nous.
Nous ne manquons pas non plus de dire merci au ministre de tutelle, qui est et demeure la cheville ouvrière de tous ces travaux.
Mais en même temps, nous constatons avec amertume que les travaux de réhabilitation sont inachevés d’une part, et d’autre part que les équipements sont insuffisants, au point que les services se retrouvent disséminés à travers la ville et dans des conditions difficiles, tout comme en situation de délocalisation à Abidjan.
Toutes ces conditions pénibles de travail influencent négativement le respect du programme académique, à tel point que le premier semestre ne fait que trainer en longueur. Les agents ne peuvent donc pas tous donner le meilleur d’eux même, de sorte que certains sont exclus d’office de la compétition du meilleur agent.
C’est pour quoi, chères autorités, nous voudrions :
1- Que les travaux de réhabilitation reprennent et s’achèvent assez rapidement pour permettre au personnel de l’université de donner le meilleur de lui même ;
2- Que les équipements nécessaires et adéquats soient effectivement mis à la disposition de l’institution ;
3- Qu’un complément de salaire, à l’instar de celui en vigueur à l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny (INPHB) qui porte le nom du premier Président de la République, soit payé au personnel dont l’institution porte désormais le nom du Président de la République en exercice, le Président Alassane OUATTARA ;
4- Que, plus que le maintien de la prime des heures supplémentaires pour tous, le personnel attend de vous, Monsieur le Président de l’Université, une revalorisation significative de cette dernière, compte tenu des implications plus contraignantes du système LMD, désormais en vigueur ;
5- Que le Président de l’Université pèse de tout son poids pour que le salaire des agents journaliers soit payé de façon régulière et à temps ;
6- Que le personnel journalier soit exonéré des frais d’inscription et de formation ;
7- Que des dispositions soient prises pour que la bibliothèque, où l’on est déjà à l’étroit, demeure ouverte entre midi et deux et au delà de seize heures pour permettre aux travailleurs que nous sommes de pouvoir y mener nos recherches sans avoir à abandonner nos postes ;
8- Enfin, que notre Ministre de tutelle, dans le cadre de l’application du nouveau décret portant organisation et fonctionnement de notre institution, priorise la promotion interne de ses valeureux agents.
Monsieur le Président, je ne saurais terminer mon laïus sans vous témoigner toute notre reconnaissance quant aux efforts inlassables déployés pour le rayonnement de notre institution, aussi bien au niveau national qu’international.
Nous tenons également à vous féliciter pour l’instauration des différents prix de motivation du personnel et de soutien aux retraités, et pour la valeur si significative des dons.
Nous serons encore plus heureux, Monsieur le Président, de voir la liste des récipiendaires s’élargir aux meilleurs agents de chaque service, les années à venir, pour que l’intérêt et la motivation soient encore plus grands.
Monsieur le Représentant du Ministre, Président de la présente édition de la fête du travail.
Monsieur le Préfet de la Région du Gbêkê, Préfet du département de Bouaké,
Monsieur le Président du Conseil Général de la Région du Gkêkê,
Monsieur le Maire de la commune de Bouaké ;
Votre présence à nos côtés, témoigne de l’importance et du soutien que vous accordez à notre institution et à tous ses travailleurs.
Nous vous en remercions infiniment.
Très humblement, nous souhaitons à toutes, à tous et à chacun, une excellente fête du travail.
Je vous remercie.
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