Calvaire des refugiés au Togo- Le silence inquiétant de la communauté internationale
Hier vendredi, le camp des réfugiés Ivoiriens de Avepozo au Togo a été saccagé par des militaires Togolais. Des tentes brûlées. Selon des témoignages, la scène était honteuse et inhumaine. Certains réfugiés enlevés lors du ‘’drame’’ d’hier par l’armée Togolaise sont selon des sources, en détention à la prison civile de Lomé. Ils seraient accusés de « trouble à l’ordre public ». En effet, plusieurs d’entre eux avaient dénoncé « l’inaction coupable du Haut Commissariat pour les Refugiés –HCR- qui a décidé de les priver du minimum vital de vivres depuis plus de 5 mois. » Une grogne qui n’aurait pas rencontré l’adhésion des autorités Togolaise. La suite est connue. Un acte de violation des droits de l’Homme commis au nez et à la barbe de la communauté internationale dont le silence est complice de l’attitude du HCR.
Hervé d’Anvers
Connectionivoirienne.net
Le Cri de détresse des refugiés ivoiriens de Lomé
Il est plus que jamais indéniable de constater que les refugiés ivoiriens du camp d’Avepozo de Lomé au Togo sont l’objet de nombreuses humiliations et autres formes d’intimidation de la part du HCR. Ici Eventnews tv vous propose plusieurs informations pour comprendre ce qui se passe dans ce camp qui abrite plus de 5000 de nos compatriotes qui ont fui la guerre postélectorale de novembre 2010 en Côte d’ivoire.
Info 1 : » LA VOIX DE TOUS LES REFUGIES
DU CAMP D’AVEPOZO »
I. INTRODUCTION
Le retour librement consenti par des refugiés dans leur pays d’origine, fait parti des solutions durables de l’UNHCR. En effet, depuis le début du mois de février 2013, les refugiés ivoiriens, en particulier ceux vivant au camp d’avepozo/Tropicana, ont eu l’information faisant état de l’arrivée de SEM EHUI Bernard, Ambassadeur de Côte d’Ivoire, près le Ghana et le Togo. Sa visite aurait pour but de rencontrer les refugiés et d’échanger avec eux sur la question de leur retour au pays. Cette information a été diversement interprété sur le camp des refugiés. Elle a même donné lieu à des rumeurs des plus folles. « Les refugiés vont être rapatriés de force en Cote d’Ivoire » ect.
M. le Coordonnateur s’est rendu sur le camp pour taire toutes ces rumeurs. Il a fait les précisions suivantes :
1. SEM l’Ambassadeur EHUI Bernard de Côte d’Ivoire, près le Ghana et le Togo se rendra au Togo pour échanger avec les refugiés.
2. Sa visite s’inscrit dans le cadre des accords tripartites entre les Etats de Côte-d’Ivoire, du Togo et de l’UNHCR, pour établir une communication directe entre les refugiés et les autorités ivoiriennes, dans le cadre du « Rapatriements volontaires ». Car, au dixième voyage, ce programme n’a pas enregistré les résultats escomptés. 500 personnes sur 6000.
3. Cette visite n’est nullement l’initiative d’aucune personne ou groupe de personnes
4. La question d’un certain comité d’organisation qui serait déjà mis en place n’est qu’une simple rumeur.
5. Que personne ne vous trompe au sujet de cette visite, restez serein, car, la date elle-même n’est pas encore connue. Quand tout sera clarifié, je vous tiendrai informer.
Cette sortie du coordonnateur a été très fortement appréciée par tout le camp des refugiés.
AU VU DE CE QUI PRECEDE
TOUS LES REFUGIES DU CAMP D’AVEPOZO, attendent en ce moment, l’arrivée de M. le Coordonnateur pour donner les informations précises sur ce sujet. Ainsi, aussi longtemps qu’un échange d’information n’aura pas eu lieu entre les refugiés, la CNAR et l’UNHCR, le sujet de l’arrivée de SEM l’Ambassadeur EHUI Bernard, sera considéré comme un sujet qui n’a pas existé.
Pour les refugiés ivoiriens au Togo
Vivant au camp d’Avepozo/Tropicana
Signé
Les refugiés affamés
Info 2 :
Les refugiés ivoiriens au Togo
vivant dans le camp d’Avepozo
A
Me ZOKOU SERY
Avocat ivoirien à Bruxelles Belgique
N°/Réf 001/SC/CHR/TG
Objet : Plainte contre l’UNHCR/TOGO
Maitre,
La crise poste-électorale qui s’est muée en guerre en Côte d’Ivoire a entrainé en exile des milliers d’ivoiriens : hommes, femmes et enfants en quête d’une terre d’asile.
Accueillis au Togo et installés dans un camp de refugiés d’Avepozo, banlieue de Lomé, axe Togo-Benin, dans l’enceinte du complexe hôtelier en ruine dénommé Tropicana, nous, les ivoiriens refugiés au Togo et logé dans le lieu ci-dessus énuméré, vivons une situation de détresse, sans la moindre réaction de l’UNHCR/TOGO.
Nous venons par la présente, porter plainte contre l’UNHCR/TOGO, pour non assistance de personnes en détresse et pour nos droits de refugiés (vivant dans un camp) bafoués.
Ci-joint : Le document des détails de notre saisine.
Fait à Avepozo, le 16 mars 2013
Les refugiés ivoiriens
Liaison assurée par le Bishop (Pasteur)
GOGOUA Olikra Luck Levy
Cel : (00228) 99 29 99 67
Info 3 :
QUATRE (4) MOIS SANS NOURRITURE AUX REFUGIES IVOIRIENS VIVANT DANS LE CAMP D’AVEPOZO/TOGO (3275 PERSONNES SELON L’UNHCR/TOGO). LEUR AUTONOMISATION FIXEE A 120.000 FCFA, SOIT 240 DOLLARS PAR PERSONNE, POUR TOUTE SA VIE AU TOGO.
INTRODUCTION
La crise poste-électorale qui s’est muée en guerre en Côte d’Ivoire a entrainé en exile des milliers d’ivoiriens : hommes, femmes et enfants en quête d’une terre d’asile. Ainsi, par la volonté des autorités togolaises et les actions de l’UNHCR, visant à protéger les refugiés conformément à la convention des Nations Unis du 26 juillet 1951, de son protocole de 1967, de la déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948 et la Convention de l’OUA de 1969, les ivoiriens ayant fui les atrocités dans leur pays ont été accueillis au Togo et installés dans un camp de refugiés d’Avepozo, banlieue de Lomé, axe Togo-Benin, dans l’enceinte de l’ancien complexe hôtelier en ruine dénommé Tropicana. Ouvert le 14 avril 2011, le camp des refugiés ivoiriens compte 3275 personnes.
NOTRE VIE AU CAMP DE REFUGIEES
Depuis près de 2 ans, nous refugiés ivoiriens au Togo, vivant au Camp d’Avepozo/Tropicana, avons perdu toute dignité, tant nous sommes exposées à la faim, et la nudité. Nous recevons par mois en tout et pour tout comme vivre 10 Kg de Riz-Un ½ litre d’huile.
QUATRE (04) MOIS SANS VIVRES
Cette situation de précarité, s’est aggravée par la coupure totale de ces vivres depuis 04 mois maintenant. Les conséquences de cette situation sont dramatiques sur nos vies
-La faim : deshumanisante, où l’on manque 25 FCFA, pour boire de l’eau
(Sachez que le Togo est un pays où un verre d’eau coute 25 FCFA.
L’eau du camp n’est pas potable, elle est impropre à la consommation
Mais certains se contraignent à la boire et bonjour les diarrhées quotidiennes
-Des femmes allaitants : qui ne mangent rien d’autre que de la bouillie de farine sensé être un complément alimentaire qui est devenue l’unique repas de résistance, de chaque jour. Elles font des diarrhées tout comme leur nourrissons
-Les maladies : aggravées par crainte de prendre des médicaments le ventre creux. Le nombre de femmes allaitantes, des femmes enceintes surtout des bébés et des enfants anémiés ne se comptent plus.
Des malades chroniques : sont soignés au générique pour la plupart. On a par exemple des enfants et autres femmes drépanocytaire de type SS, des diabétiques, des hypo ou hypertendus, soumis à prendre des médicaments à vie, mais qui n’ont rien à manger
-Des infections vaginales: des fosses sceptiques sans réelles profondeur débordées par les excréments humains. Des sanitaires débordés d’eau impure. Les femmes à 80% sur le camp souffrent des infections virginales
-Diverses pathologies développée: (obésité-ophtalmologie-défaillance cardiaque, Tension artérielle, insuffisance rénale), vue que leur vie est exposée à toute sorte d’intempérie (extrême chaleur et/ou humidité dans les abri-bâche qui n’ont guère été changés depuis 2 ans, et l’effet des pesticides de tout genre utilisés tout au tour du camp par les togolais, dans leur culture de production intensive de légumes (maraîchers).
-La mendicité : devenue le fait des personnes de tout sexe et tout âge
-Les vols : dans les abri-tente : Il est arrivé même que quelqu’un a volé, toute la petite casserole de riz au feu doux de son voisin.
-La prostitution : les jeunes filles et même des femmes mariés). De petites filles de moins de 15 ans sont toutes contraintes au métier du sexe, pour manger et s’habiller.
-Les décès : plusieurs décès de femme sur le camp
-Le travail des enfants : de moins de 12 ans dans de petits restaurants moyennant un petit repas par jour. Certains font la collecte dans les poubelles des sachets d’eau (pur water) vides, vendus à des piécettes
– Nos enfants étudiants abandonnés : Ils ont reçu pour frais d’inscription et autres frais d’équipement la modique somme de 25.000 FCFA, par étudiant. Aujourd’hui tous les étudiants trainent dans le camp, personne n’a mis pied dans un amphi à l’université de Lomé/Togo
Ect..etc…
Tout le monde dans le camp est miséreux, indigent, pitoyable, particulièrement les enfants, les bébés, les femmes âgées, les femmes enceintes ou allaitantes, les handicapées, les malades chroniques. Tant la faim, la soif, frappe de plein fouet.
Le HCR/TOGO qui avait décidé, d’AUTONOMISER ou d’INTEGRER dans le tissus social togolais tous les refugiés vivant au camp par des sommes conséquentes, vient de se rétracter en décidant d’octroyer par des critères sévèrement sélectifs, la somme de 120.000 FCFA, soit 240 Dollars par personne et cela pour toute une vie au Togo. Cette AUTNOMISATION, ne prend pas en compte nos enfants étudiants, les jeunes de moins 25 ans et les personnes de 60 ans et plus.
Tous les ivoiriens sont tombés des nues. Dès le lendemain de la décision, soit le 28 février 2013, toutes les femmes refugiées vivant au camp d’Avepozo, avec leur enfants sont rentrées en grève de la faim, et en sit-in illimités devant les bureaux du l’UNHCR, pour alerté l’opinion nationale togolaise, et l’opinion internationale sur notre misère. Plus d’enfant à l’école. Elles y sont jusqu’à ce jour, et le camp est toujours dans la détresse.
Nos revendications sont celles-ci :
Nous voulons quitter sous la Responsabilité du HCR/Togo
Nous voulons un transfère de protection dans un autre pays
-En dernière heure : Le camp des refugiés ivoiriens d’Avepozo n’existerait pas, il n’aurait été qu’un camp de transit qui a été fermé depuis juillet 2012.
Fait à Avepozo, le 16 mars 2013
Les refugiés ivoiriens
Liaison assurée par le Bishop (Pasteur)
GOGOUA Olikra Luck Levy
Cel : (00228) 99 29 99 67
Info 4 :
DEPUIS LE 28 FEVRIER 2013, LES FEMMES ET LES ENFANTS EN PROTESTATION (SIT’IN) DEVANT LES BUREAUX DU HCR/TOGO
QUATRE (4) MOIS SANS NOURRITURE AUX REFUGIES IVOIRIENS VIVANT DANS LE CAMP D’AVEPOZO/TOGO (3275 PERSONNES SELON L’UNHCR/TOGO). LEUR AUTONOMISATION FIXEE A 120.000 FCFA, SOIT 240 DOLLARS PAR PERSONNE, POUR TOUTE SA VIE AU TOGO.
« Que le monde entier sache que :
L’UNHCR/TOGO
Nous affame !
Nous tue à petit feu !
Nous livre à la prostitution !
Hypothèque l’avenir de nos enfants ! »
« Au secours
-Genève
-Canada
-Etats-Unis
-Au monde entier.
Nous ne voulons plus de l’UNHCR/TOGO »
INTRODUCTION
La crise poste-électorale qui s’est muée en guerre en Côte d’Ivoire a entrainé en exile des milliers d’ivoiriens : hommes, femmes et enfants en quête d’une terre d’asile. Ainsi, par la volonté des autorités togolaises et les actions de l’UNHCR, visant à protéger les refugiés conformément à la convention des Nations Unis du 26 juillet 1951, de son protocole de 1967, de la déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948 et la Convention de l’OUA de 1969, les ivoiriens ayant fui les atrocités dans leur pays ont été accueillis au Togo et installés dans un camp de refugiés d’Avepozo, banlieue de Lomé, axe Togo-Benin, dans l’enceinte de l’ancien complexe hôtelier en ruine dénommé Tropicana.
NOTRE VIE AU CAMP DE REFUGIEES
Depuis près de 2 ans, nous refugiés ivoiriens au Togo, vivant au Camp d’Avepozo/Tropicana, avons perdu toute dignité, tant nous sommes exposées à la faim, et la nudité. Nous recevons par mois en tout et pour tout comme vivre
10 Kg de Riz-Un ½ litre d’huile
Quatre (04) MOIS SANS VIVRES
Cette situation de précarité, s’est aggravée par la coupure totale de ces vivres depuis 04 mois maintenant. Les conséquences de cette situation sont dramatiques sur nos vies
-La faim : deshumanisante, où l’on manque 25 FCFA, pour boire de l’eau
(Sachez que le Togo est un pays où un verre d’eau coute 25 FCFA.
L’eau du camp n’est pas potable, elle est impropre à la consommation
Mais certains se contraignent à la boire et bonjour les diarrhées quotidiennes
-Des femmes allaitants : qui ne mangent rien d’autre que de la bouillie de farine sensé être un complément alimentaire qui est devenue l’unique repas de résistance, de chaque jour. Elles font des diarrhées tout comme leur nourrissons
-Les maladies : aggravées par crainte de prendre des médicaments le ventre creux. Le nombre de femmes allaitantes, des femmes enceintes surtout des bébés et des enfants anémiés ne se comptent plus.
Des malades chroniques : sont soignés au générique pour la plupart. On a par exemple des enfants et autres femmes drépanocytaire de type SS, des diabétiques, des hypo ou hypertendus, soumis à prendre des médicaments à vie, mais qui n’ont rien à manger
-Des infections vaginales: des fosses sceptiques sans réelles profondeur débordées par les excréments humains. Des sanitaires débordés d’eau impure. Les femmes à 80% sur le camp souffrent des infections virginales
-Diverses pathologies développée: (obésité-ophtalmologie-défaillance cardiaque, Tension artérielle, insuffisance rénale), vue que leur vie est exposée à toute sorte d’intempérie (extrême chaleur et/ou humidité dans les abri-bâche qui n’ont guère été changés depuis 2 ans, et l’effet des pesticides de tout genre utilisés tout au tour du camp par les togolais, dans leur culture de production intensive de légumes (maraîchers).
-La mendicité : devenue le fait des personnes de tout sexe et tout âge
-Les vols : dans les abri-tente : Il est arrivé même que quelqu’un a volé, toute la petite casserole de riz au feu doux de son voisin.
-La prostitution : les jeunes filles et même des femmes mariés). De petites filles de moins de 15 ans sont toutes contraintes au métier du sexe, pour manger et s’habiller.
-Les décès : plusieurs décès de femme sur le camp
-Le travail des enfants : de moins de 12 ans dans de petits restaurants moyennant un petit repas par jour. Certains font la collecte dans les poubelles des sachets d’eau (pur water) vides, vendus à des piécettes
– Nos enfants étudiants abandonnés : Ils ont reçu pour frais d’inscription et autres frais d’équipement la modique somme de 25.000 FCFA, par étudiant. Aujourd’hui tous les étudiants trainent dans le camp, personne n’a mis pied dans un amphi à l’université de Lomé/Togo
Ect..etc…
Tout le monde dans le camp est miséreux, indigent, pitoyable, particulièrement les enfants, les bébés, les femmes âgées, les femmes enceintes ou allaitantes, les handicapées, les malades chroniques. Tant la faim, la soif, frappe de plein fouet.
Le HCR/TOGO qui avait décidé, d’AUTONOMISER ou d’INTEGRER dans le tissus social togolais tous les refugiés vivant au camp par des sommes conséquentes, vient de se rétracter en décidant d’octroyer par des critères sévèrement sélectifs, la somme de 120.000 FCFA, soit 240 Dollars par personne et cela pour toute une vie au Togo. Cette AUTNOMISATION, ne prend pas en compte nos enfants étudiants, les jeunes de moins 25 ans et les personnes de 60 ans et plus.
Tous les ivoiriens sont tombés des nues. Dès le lendemain de la décision, soit le 28 février 2013, toutes les femmes refugiées vivant au camp d’Avepozo, avec leur enfants sont rentrées en grève de la faim, et en sit-in illimités devant les bureaux du l’UNHCR, pour alerté l’opinion nationale togolaise, et l’opinion internationale sur notre misère. Plus d’enfant à l’école.
Comme réponse à notre drame l’UNHCR/Togo menace d’emprisonnement la présidente des femmes du camp porte-parole du mouvement, Mme Elisabeth GOGOUA qui a étalé la misère des ivoiriens sur la radio RFI.
Son mari Bishop GOGOUA sous les même menaces d’emprisonnement, de retrait du statut de refugié et d’extradition en Côte d’Ivoire est également Secrétaire Général du Comité de gestion du Camp des refugiés ivoiriens. Ce couple pastoral de 22 ans de mariage avec 04 filles est en ce moment en totale insécurité, il confiné dans leur tente au camp, ne sachant où s’exiler. Leurs enfants inscrits dans une école privée n’y vont plus pour insécurité.
Nos revendications sont celles-ci :
Nous voulons quitter sous la Responsabilité du HCR/Togo
Nous voulons un transfère de protection dans un autre pays
-En dernière heure : Le camp des refugiés ivoiriens d’Avepozo n’existerait pas, il n’aurait été qu’un camp de transit qui a été fermé depuis juillet 2012.
Pour les femmes refugiées d’Avepozo
La Présidente des femmes du camp
et porte-parole du mouvement en cours.
Mme Elisabeth GOGOUA (Pasteur )
e-mail : jesusencampagne@yahoo.fr
Cel : (00228) 99 29 99 67
Info 5
» LA VOIX DE TOUS LES REFUGIES
DU CAMP D’AVEPOZO »
Cel : 00228 99 29 99 67
LE CAMP DES REFUGIES IVOIRIENS D’AVEPOZO/TOGO EST PEUPLE DE 3275 REFUGIES SELON L’UNHCR. CES POPULATIONS VIVENT DEPUIS PRES DE 2 ANS DE 10 KG DE RIZ- UN ½ LITRE D’HUILE PAR PERSONNE ET PAR MOIS.
COUPURE TOTALE DE CES VIVRES, voilà maintenant 04 mois que cette situation de précarité s’est aggravée par la coupure totale et brusque de ces vivres. Les conséquences sont palpables sur le camp : La faim -La soif -Les maladies -Les décès -Le vol -La prostitution -Le travail des enfants -Les résultats scolaires minables-Les étudiants délaissés, les extrêmes vulnérables en pénible souffrance.
L’AUTONOMISATION annoncée avec grand ESPOIR par le l’UNHCR/TOGO, consistant à donner des sommes d’argent importantes à chaque refugié pour lui permettre de se prendre en charge pour toute sa vie au Togo, a accouché d’une souris : l’UNHCR/TOGO décide de donner la somme de 120.000 FCFA, soit 266 dollars à chaque refugié pour s’en débarrasser.
LE COMITE DE GESTION DU CAMP, taillé sur mesure pour être tout, sauf un partenaire et une structure de défense des droits des refugiés, s’est fourvoyé et discrédité par des compromissions permanentes. Il s’est effondré devant le HCR qui l’a confiné dans la tache d’une caisse de résonnance. Sa proposition à l’UNHCR d’élever les moyens de l’AUTONOMISATION à hauteur de 1.000.000 de FCFA, soit 2.200 dollars par réfugié, a été balayée du revers de la main par M. VODOUNOU, Représentant-Résident de l’UNHCR/TOGO, qui a unilatéralement clos les discussions.
LE CAMP DES REFUGIES EN EBULLITION : le 28 février 2013, les femmes et les enfants sont entrés en grève, et sit-in devant les bureaux de l’UNHCR, pour pleurer, la misère du camp, déclarer la faillite de l’UNHCR/TOGO dans sa mission d’assurer les droits des refugiés ivoiriens au Togo. Elles réclament purement et simplement une nouvelle terre d’asile. Depuis qu’elles sont assises pacifiquement devant les locaux, M. VODOUNOU, Représentant-Résident du de l’UNHCR/TOGO n’est pas venu les voir et ouvrir une discussion avec elles. Il évoque sa sécurité menacée par les femmes en grève, en dépit de la gendarmerie et de la police sur le camp. Mais, contre toute attente, M. VODOUNOU profère des menaces de tout genre. Il prononce des conférences de presse, pour décrire le misérable camp des refugiés, comme s’il s’agissait d’une prestigieuse université européenne ou américaine, où il y aurait 76 robinets d’eau potable, des salles polyvalentes, des salles de cuisine, etc…
RFI ET L’EAU POTABLE : curieusement, après le passage des femmes sur la Radio mondiale RFI et la publication des images du camp sur Internet, M. VODOUNOU panique et sort de sa pseudo-insécurité. Il arrive à pas de course sur le camp et fait le point des travaux non réalisés depuis des mois. Aussi, s’engage-t-il à faire ces travaux nuitamment et sous escorte policière, dans le but de rattraper les contre-vérités qu’il a publiées. Aujourd’hui, c’est le statuquo. Les femmes continuent de porter le lourd fardeau de tout le camp. Elles sont en douleur d’enfantement.
Tous les refugiés placent leur espoir dans cette lutte engagée par les femmes du camp vis-à-vis de l’UNHCR/TOGO, qui affame, tue à petit feu les ivoiriens, livre à la prostitution les femmes et les filles de moins de 15 ans, hypothèque l’avenir des écoliers, sacrifient les étudiants ivoiriens refugiés au Togo.
.
PRISE DE CONSCIENCE COLLECTIVE : Les ivoiriens refugiés ont tous pris conscience que leur avenir se joue à présent. Ils n’ont plus d’espoir dans un quelconque comité qui viendrait défendre leur cause en ce moment crucial de leur vie à Avepozo/Tropicana. Leur vie qui semble être oubliée du monde entier. Cela est d’autant plus vrai qu’en ce moment même, une information vient d’être porté à la connaissance des refugiés, selon laquelle le camp d’Avepozo Lomé n’existerait même pas en tant que camp de refugié, ou alors, il serait fermé depuis des lustres. Que les différents documents en possession des refugiés, délivrés par l’UNHCR/TOGO, contiendraient des indices qui confirmerait cette thèse. C’est pourquoi, « La Voix des refugiés », se met en place, pour dire haut fort que le camp dans son entièreté soutiens les femmes et tous les refugiés en lutte pour leur survie, à continuer ce combat de la reconnaissance de tous leurs droits.
« LA VOIX DES REFUGIES » est la VOIX de tous les refugiés du camp d’Avepozo. Elle a pour vision de mener des actions de lutte dans la paix, la non-violence, mais dans un langage franc et sans compromission. « La Voix des refugiés » est un élan collectif des refugiés affamés et engagés à mener (aux cotés des femmes) des discussions avec l’UNHCR/TOGO sur la vie et l’avenir du refugié d’Avepozo. « La Voix des refugiés » s’engage à montrer aux yeux du monde entier que la douleur des femmes est réelle, leurs pleures devant les locaux de l’UNHCR sont fondés. Que toute la masse des 3275 refugiés (selon l’UNHCR) vivant au camp d’Avepozo, est impliquée dans cette lutte. Que c’est bien tous les refugiés dans leur ensemble qui inspirent ce combat. Que si, jusque-là, l’ensemble des refugiés du camp d’Avepozo s’est abstenu de manifester, c’est bien parce que les femmes et les enfants (couche sociales plus vulnérables) déclenchent plus facilement la solidarité et la compassion internationales. « La Voix des refugiés » donnera un écho plus retentissant de la gratitude du peuple ivoirien refugié au Togo, envers son SEM. Faure GNANSSIGBE, son Gouvernement et son peuple pour toute leur compassion et leurs bienfaits à l’égard des refugiés. « La Voix des refugiés » rappellera au monde entier que les refugiés ivoiriens n’ont rien contre le Togo. Mais contre l’UNHCR/TOGO qui se cache derrière le gouvernement togolais pour présenter les refugiés comme des bourreaux alors que ce sont eux les victimes. « La Voix des refugiés » agira afin que le peuple togolais qui nous soutien et le monde entier qui a commencé à ouvrir les yeux sur notre misère, se fassent une idée exacte de notre détresse et qu’on nous aide à gagner le combat pour notre survie et la reconnaissance de tous nos droits.
Pour les refugiés ivoiriens au Togo
Vivant au camp d’Avepozo/Tropicana
Signé
Les des refugiés affamés
De Eventnews Tv
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