L’ordonnance de l’augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) n’est pas encore prise. L’accord conclu entre le Patronat et l`Etat de Côte d`Ivoire prévoyait l’augmentation du SMIG de 36.607 fcfa à 60.000. Les centrales et les syndicats accrochés à cette augmentation comme à une bouée de sauvetage et qui espéraient connaitre la date d’entrée en vigueur du nouveau SMIG le plus tôt, vont devoir attendre. Jusqu’à quand ? La question reste posée. Le mardi dernier, pendant la fête du 1 mai, les travailleurs ont renouvelé cette doléance majeure, jugeant un salaire de 36.000fcfa largement insuffisant au vu des contraintes qui sont les leurs. Brave travailleurs ! Leurs appels au gouvernement pour la prise de l’ordonnance fixant le SMIG à 60.000 fcfa n’ont rien d’une surenchère. Cette revendication est une exigence du temps. Elle n’a rien d’excessif. Elle est tout ce qu’il y’a de plus sensé. Loin des revendications à l’emporte-pièce et parfois mesquines qu’il est donné de voir par moment. Dans un pays comme la Côte d’Ivoire où le niveau de vie ne cesse de grimper en flèche, il faut le dire tout net, on ne peut pas vivre avec 36000 fcfa par mois, ou avec moins que cela parfois. La Côte d’ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, c’est l’effort qui mobilise actuellement toutes les forces vives de la nation. Pourtant ce vœu sera exaucé par le travail, le travail bien fait, avec des travailleurs motivés et non avec des esclaves. Car toucher 36.000 c’est comme travailler pour rien dans la Côte d’Ivoire actuelle. Or un travail pour rien qui n’est pas du bénévolat c’est de l’esclavage. Vivement le nouveau SMIG pour un travailleur à la hauteur des ambitions de la Côte d’Ivoire nouvelle.
CF
Le Jour Plus
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Commentaires Facebook