Les cardiologues tunisiens entendent donner un nouvel essor à la cardiologie en Côte d’Ivoire
«Ce premier Congrès international de la cardiologie est la coopération de la plateforme entre les cardiologues ivoiriens et les cardiologues tunisiens. C’est cette coopération qui a permis la tenue de ce congrès de la cardiologie en Côte d’Ivoire. Les maladies cardiologiques sont liées au développement du pays. Le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida met un accent particulier sur la prévention de ce fléau. Je souhaite qu’au sortir de ce congrès international de la cardiologie, des recommandations soient faites pour la remise à niveau de cette maladie». C’est en ces termes que le ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou Coffi, représentant le Premier ministre, a ouvert le premier Congrès international de la cardiologie et la deuxième édition du Salon international de cardiologie, le mercredi 24 avril 2013, à la Caistab au Plateau. La cérémonie co-présentée par Raymonde Goudou Coffi, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Maurice Kakou Guikahué, président de la Société ivoirienne de cardiologie en Côte d’Ivoire et de Mahdhaoui Ali, porte-parole de la délégation des cardiologues tunisiens, avait pour objectif de permettre aux professionnels de la cardiologie d’améliorer leurs connaissances dans le domaine de la cardiologie et aussi étudier les possibilités de produire certaines gammes de produits pharmaceutiques en Côte d’Ivoire. Selon Maurice Kakou Guikahué, le combat contre le Vih-Sida et le paludisme est noble, mais les maladies non-transmissibles, dont le chef de file est constitué par les maladies cardiovasculaires ne doivent pas être oubliées. «C’est le moment de prendre le taureau par les cornes pour réduire au maximum leur nuisance. Le tabagisme, le diabète aidé par l’inactivité physique, l’obésité et les infarctus du myocarde sont aussi des fléaux de nuisance. La Société tunisienne de cardiologie en partenariat avec celle des Ivoiriens est venue nous donner ses connaissances pour un nouvel essor de la cardiologie en Côte d’Ivoire», a-t-il ajouté. Quant au porte-parole de la délégation tunisienne, il a déclaré que le premier Congrès international de la cardiologie est le début d’une collaboration fraternelle et les contours de l’approche du partenariat entre la Côte d’Ivoire et la Tunisie. «Plus de 140 cardiologues dont 24 venus de la Tunisie, 21 de l’Afrique subsaharienne et 05 de France ont participé aux sessions constituées de conférences sur les techniques en cardiologie, le symposium sur l’hypertension artérielle et de nombreuses communications libres. Les deux sociétés savantes ont convenu développer des échanges avec la participation réciproque des délégations des deux pays aux manifestations scientifiques des deux pays», a déclaré Maurice Kakou Guikahué, président de la Société Ivoirienne de Cardiologie. Il a ensuite conclu que les deux sociétés ont également convenu de réserver un espace dans la revue tunisienne de cardiologie, aux publications des cardiologues ivoiriens. Ces propos ont été tenus par Maurice Kakou Guikahué, président de la Société Ivoirienne de la Cardiologie, le vendredi 27 avril 2013, à la Caistab au plateau. C’était à l’occasion de la clôture du premier Congrès international de la cardiologie et la deuxième édition du Salon international de cardiologie.
S.P
L’Intelligent d’Abidjan
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