Bacongo: « Je n’ai pas demandé à mes partisans de descendre dans la rue »

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LA SUITE des violences de Koumassi le ministre Cissé Ibrahima Bacongo a donné une conférence de presse le mercredi 24 avril à son cabinet au Plateau au cours de laquelle il a appelé ses sympathisants au calme et à la retenue. Il a, par la même occasion, dit regretter les actes de violence orchestrés dans la commune. Le candidat du Rdr a saisi l’occasion pour balayer du revers de la main les allégations faisant état de ce qu’il tirerait les ficelles de toutes les actions de violence commises par ses partisans. «Je n’ai pas demandé aux jeunes de descendre dans la rue. En tant que ministre, donc celui qui mène les débats sur la défense et la sécurité à un haut niveau, je ne peux pas faire une chose et son contraire», a-t-il souligné. Tout en relevant que les jeunes ont manifesté spontanément parce qu’ils estimaient «que son élection leur ouvrait des perspectives d’emplois». Cissé Bacongo a, en outre, indiqué avoir pris toutes les dispositions pour éviter que de telles situations se produisent notamment le lundi 22 avril et le mardi 23 avril à travers respectivement la tenue d’une conférence de presse et des réunions pour appeler les jeunes au calme. «Malheureusement nous n’avons pas pu canaliser la situation», a-t-il déploré. Avant d’annoncer avoir saisi un avocat à l’effet de prendre attache avec la Chambre administrative de la Cour suprême pour dénoncer des irrégularités au cours du scrutin. «Si nous sommes déboutés, on passera à autre chose. Saisir la Chambre administrative ne veut pas dire que c’est moi qui ai gagné les élections. C’est sur la base d’éléments concrets à ma disposition que je saisis la Chambre administrative. Je ne lui demande pas de me proclamer vainqueur. Je lui demande tout simplement de regarder, d’apprécier ces éléments. S’ils sont suffisants pour qu’elle décide de la reprise des élections ou si elle considère qu’ils ne sont pas suffisants pour contester de la véracité des résultats. C’est à la Chambre de le dire», a signalé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il a promis s’en remettre aux décisions qui seront prises par la Chambre administrative de la Cour suprême.

T.Abdoulaye
L’Intelligent d’Abidjan

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