Par LEXPRESS.fr
Les réactions se succèdent après l’attentat qui a visé l’ambassade de France à Tripoli ce mardi. L’Elysée condamne l’attaque qui a blessé deux gendarmes français et affirme « prendre les mesures nécessaires ».
François Hollande « condamne avec la plus grande fermeté » l’attentat contre l’ambassade de France à Tripoli dans lequel deux gendarmes français ont été blessés et demande aux autorités libyennes que « toute la lumière soit faite sur cet acte inacceptable », a indiqué l’Elysée dans un communiqué mardi.
« Le chef de l’Etat exprime sa solidarité et ses voeux de prompt rétablissement aux blessés. Il a demandé à Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, d’envoyer immédiatement son représentant pour prendre sur place toutes les mesures nécessaires et veiller au rapatriement de nos deux compatriotes. La France attend des autorités libyennes que toute la lumière soit faite sur cet acte inacceptable, pour que les auteurs soient identifiés et traduits devant la justice. Cet acte vise, à travers la France, tous les pays de la communauté internationale engagés dans la lutte contre le terrorisme », poursuit le communiqué.
« J’exprime aux agents français blessés mes souhaits de rétablissement, ma solidarité et ma profonde sympathie », déclare Laurent Fabius qui doit se rendre sur place dans la journée.
Dans un communiqué, Manuel Valls condamne lui aussi avec « la plus grande sévérité » l’attentat de Tripoli et annonce apporter son « entier soutien aux militaires blessés, à leurs familles ainsi qu’à leurs camarades qui, chaque jour, protègent les intérêts de notre pays ». Le ministre salue aussi « l’engagement des gendarmes qui, au quotidien oeuvrent pour garantir la sécurité de nos représentations diplomatiques ». Manuel Valls rappelle aussi sa « volonté tenace de lutter contre toute forme de terrorisme » qu’il qualifie d’actes « odieux et lâches ».
Vers une commission d’enquête franco-libyenne
Le ministre libyen des Affaires étrangères Mohammed Abdel Aziz a condamné l’attentat à la voiture piégée mardi contre l’ambassade de France à Tripoli, le qualifiant « d’acte terroriste ». « Nous condamnons fermement cet acte que nous considérons comme un acte terroriste contre un pays frère qui a appuyé la Libye durant la révolution » de 2011 qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi, a déclaré Abdel Aziz, présent sur les lieux de l’attentat.
« Nous regrettons cet acte et nous exprimons notre solidarité avec le gouvernement et le peuple français », a-t-il dit, en annonçant la formation d’une commission franco-libyenne pour enquêter sur les circonstances de l’attaque. Il s’est refusé à toute indication sur les motifs ou les auteurs de l’attentat, soulignant qu’il fallait attendre les résultats de l’enquête. Le ministre a appelé, dans ce contexte, les Libyens à coopérer avec les forces de sécurité et à leur fournir toute information sur d’autres éventuelles menaces.
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