Lider demande au gouvernement de négocier avec les enseignants pour l’avenir de nos enfants
Depuis trois semaines, les élèves du primaire et du secondaire ne vont pas à l’école. Et pour cause, leurs maîtres sont en grève. Ces enseignants ont entamé cette grève de dix jours pour protester contre des « mesures de répression » imposées par le gouvernement, après un précédent arrêt de travail, selon Mesmin Comoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD). Initialement, ces enseignants demandaient l’application, du décret n° 2009-208 du 29 juin 2009 « portant fixation des échelles de traitement des fonctionnaires enseignants ».
Aujourd’hui à travers tout le pays, ce sont les enseignants et les élèves qui protestent contre les mesures prises par le gouvernement. Des affrontements entre policiers et élèves auraient été signalés dans plusieurs villes du pays dont Bongouanou, Bouaflé et à Abobo, à Abidjan. Des enseignants auraient également été arrêtés.
LIDER constate que dans ce bras de fer, les examens approchent à grand pas. Dans ce genre de situation, le dialogue arrive à concilier les différentes positions pour donner une chance à l’éducation.
LIDER constate qu’au lieu de trouver une solution apaisée à ce problème, la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara Kamissoko, durcit le ton en affirmant le mardi 9 avril 2013, au cours d’une conférence de presse, que «les grévistes qui seront pris en train de perturber les cours seront arrêtés, jugés et condamnés».
Pour LIDER, l’apport de capitaux, même nombreux et variés quant à leur emploi, ne conduira qu’à une apparence de richesse et d’indépendance, s’ils ne sont pas fécondés par l’instruction de nos enfants.
C’est pourquoi, LIDER demande, sans délai, au gouvernement, de rétablir le salaire des enseignants pour apaiser le climat social et sauver l’école en Côte d’Ivoire.
Rappelant qu’en l’espace de sept mois, le secteur de l’éducation est à sa sixième grève, LIDER s’interroge sur les capacités du gouvernement à gérer les problèmes de l’école.
Pour l’avenir de milliers d’ivoiriens, LIDER appelle le gouvernement à mettre fin à sa diplomatie belliqueuse pour trouver une issue heureuse à ce bras de fer qui n’a que trop duré.
DR PRAO Yao Séraphin
Délégué national à LIDER
Porte-parole de la Cellule de Veille de LIDER
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