L’Association internationale des droits des femmes (Aidf) a décidé de reprendre son bâton de pèlerin pour porter la voix des femmes, au plus haut niveau.
Pour atteindre cet objectif, Mlle Magali Biaka Boda, vice-présidente de l’Aidf, a animé un point de presse, le vendredi 5 avril 2013, à Cocody. Si elle a reconnu que d’énormes progrès ont été faits pour l’amélioration des conditions de la femme en Côte d’Ivoire, Magali Biaka Boda a, toutefois, indiqué que beaucoup reste à faire.
Elle a dénoncé pêle-mêle la discrimination faite aux jeunes filles dans l’accès à l’Ecole militaire préparatoire et technique de Bingerville (Empt) ainsi qu’à l’Ecole nationale de Gendarmerie. Elle a donc invité le gouvernement ivoirien à mettre tout en œuvre pour l’intégration des jeunes filles dans ces deux corps d’élite.
Bien avant de faire cette proposition, la vice présidente de l’Aidf a tenu à féliciter le président de la République, pour avoir mis fin à certaines discriminations à l’égard de la femme. Elle a fait cas de la nomination de Mme Henriette Dagri Diabaté au poste de Grande chancelière et de Mme Akissi Kouamé au rang de général dans l’armée.
Magali Biaka Boda n’a pas oublié la nouvelle loi sur le mariage qui valorise désormais la femme ivoirienne. Pour elle, le chef de l’Etat doit continuer sur cette lancée afin que les notions telles que, l’égalité des sexes, le respect du genre, la parité homme-femme, n’apparaissent plus comme une utopie mais une réalité. « Les femmes sont prêtes à l’accompagner dans ce challenge. Elles sont également déterminées à le soutenir pour l’introduction à l’Assemblée nationale d’un projet de loi sur la parité », a-t-elle conclu
Elysée YAO
Soir Info
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