Marche européenne pour la libération de Gbagbo – Grand succès !

avril

11 avril 2011 – 11 avril 2013. Le 2ème anniversaire marquant l’arrestation du président Laurent GBAGBO puis sa déportation devant la Cour Pénal Internationale (CPI) a été l’occasion pour les Ivoiriens et les Africains de la diaspora Européenne de tester ce samedi 13 Avril 2013, une fois de plus, leur capacité de mobilisation pour la cause de la libération du président Laurent GBAGBO incarcéré à la CPI depuis les évènements de la crise postélectorale de 2010 en Côte d’Ivoire.
Le pari réussi pour les leaders des mouvements de résistance de la Diaspora emmenés par Abel Naki, président du CRI-Panafricain. En effet, sous une pluie fine qui n’a entamé en rien l’ardeur des manifestants, on a assisté dans les rues de la capitale française, à trois heures de démonstration de la détermination des partisans du président Laurent GBAGBO.

Plusieurs centaines de manifestants et de patriotes venus de nombreux pays d’Europe notamment : Suisse, Allemagne, Belgique, Pays Bas, Suède, Italie auxquels se sont ajoutés, des délégations africaines du Congo, du Cameroun, de la Guinée Bissau et du Sénégal ont battu le pavé afin de dénoncer l’incarcération « injuste et arbitraire » de leur champion à la Haye et la présence de l’armée d’occupation française (Licorne) en Côte d’Ivoire.
Encadrée par la police française, la longue procession d’hommes et de femmes a pris son départ de ce samedi 13 avril, de la place de Clichy autour de 16h30, empruntant les rues d’Amsterdam, de Clichy, de Château d’eau, de la Fayette et Louis Blancs pour se rassembler dans une bonne discipline à mettre à l’actif des organisateurs après trois heures de marche ponctuées de plusieurs settings – pour parler aux Français de la rue – à la place Stalingrad à 18h30 faisant place à un grand meeting marqué par de d’importantes allocutions.
A la suite du mot de bienvenue de Mme Brigitte Kuyo, ex-représentante du parti de Laurent GBAGBO en France, les différents responsables des délégations européennes se sont succédé tour à tour au micro pour réclamer la libération pur et simple de Laurent GBAGBO dont le procès s’est ouvert dernièrement à la CPI.  » Ce procès politique de la honte n’est rien d’autre qu’une parodie de justice pour éloigner un leader de son peuple… » ont martelé les uns et les autres.
L’indignation face à l’attitude de François Hollande

Bien plus, ils ont tous fait chorus pour appeler le monde entier à ouvrir les yeux sur le drame que vivent les Ivoiriens depuis que M. Alassane Dramane Ouattara a été installé de force au pouvoir par l’armée Française en Côte d’Ivoire. « La Côte d’Ivoire est désormais un enfer à ciel ouvert où on arrête, on tortue, on tue, on viole les femmes et on bafoue les droits élémentaires de l’homme sans que cela ne puisse émouvoir la communauté internationale…  » a dénoncé Mme Assalé Hortense, représentante du FPI en France résumant pour ainsi dire les discours des uns et des autres, « Si François Hollande ne se sent pas aujourd’hui capable d’exiger la libération des prisonniers pro-GBAGBO injustement incarcérés dans les geôles de Ouattara, il ne devra pas feindre par contre d’ignorer la souffrance des Ivoiriens en continuant de fricoter avec le chef d’un régime qui vient d’être épinglé par un cinglant et accablant rapport de l’ONG Human Rights Watch sur la situation désastreuse des droits de l’homme en Côte d’Ivoire… » a enfoncé un orateur.

Mobilisation permanente

Claude Koudou, représentant du porte-parolat du président Laurent GBAGBO en France, Abel Naki, président du CRI-PANAFRICAIN et certains représentants des mouvements patriotiques Africains ont ainsi appelé à la mise à mort de l’impérialisme occidental qui continue de mettre l’Afrique en retard.
Revenant sur les effets dévastateurs du tissu social et de l’interminable coup d’Etat contre Laurent GBAGBO entamé et orchestré par la France de Chirac jusqu’à Sarkozy et qui a vu son aboutissement le 11 avril 2011, finissant de livrer le pays à des hordes de bandits et pillards venus de pays de la sous région et qui sont aujourd’hui des supplétifs des FRCI, l’armée de Côte d’Ivoire, ils ont invité pour finir leurs militants à rester mobilisés et à ne pas baisser les bras face à la « dictature brutale et hideuse » qui sévit actuellement en Côte d’Ivoire.

Notons la présence de l’artiste Blissy Tebil qui a fait une prestation fort appréciée dans une ambiance de fête et aussi la mobilisation d’un bon nombre d’associations et mouvements dont 17 ont été signalés, venus autant de la capitale que des grandes villes de France.

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