Depuis le jeudi 11 avril, la violence a refait surface à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody où deux factions d’étudiants se sont affrontées. Les versions diffèrents d’une faction à l’autre. Selon Cissé Abdoulaye, président de l’ANECI (Alliance nationale des étudiants de Côte d’Ivoire), il aurait été pris à partie par des éléments de la Fesci alors qu’il portait une information à l’attention des étudiants de la faculté de sciences économiques. «Nous sommes passés dans les différents amphithéâtres, pour donner l’information selon laquelle le ministre Ibrahim Cissé Bacongo a eu l’amabilité de construire des abris aux étudiants au niveau des quais situés en face du CHU de Cocody. Puis, des étudiants des facultés de sciences économiques, criminologie et ceux de la Flash, se sont opposés au fait que nous véhiculons cette information, car pour eux, nous ne sommes pas habilités à le faire. C’est ainsi que le secrétaire à l’organisation de la Fesci de la faculté de sciences économiques, ‘’le général sorcier’’ et son secrétaire général, Assi Assi Fulgence, nous ont pris à partie», a déclaré Cissé Abdoulaye. Poursuivant, il a expliqué qu’il a été blessé à la machette ainsi que deux de ses responsables locaux, Sanogo Boribaga et Dogbo Olivier qui ont eu moins de baraka que lui et se trouveraient aux urgences du CHU de Cocody. Après cet affront, avoue-t-il, ils sont allés consulter leur base, puis, la riposte a été organisée. Celle-ci fut fatale à Assi Assi Fulgence, qui s’en est sorti avec une blessure également, affirme Cissé Abdoulaye. Selon la seconde version, celle de la Fesci, il n’en est rien. Pour Mian Augustin, secrétaire général de la Fesci, il y a un constat qui est clair, c’est qu’au lendemain de la crise postélectorale, il y a eu une floraison d’associations sur le campus. Elles sont d’autant plus nombreuses, confie-t-il, que certaines se sont constituées en plate forme. On peut citer entre autres, la Renaissance et le Comuci. « Ce qu’il faut faire remarquer c’est que depuis le début de la reprise jusqu’à ce jour, la Fesci est toujours provoquée. Soit, c’est la question de la gestions des biens, soit, c’est la question des QG (quartiers généraux). Du genre, lève-toi pour que je m’y mette», a indiqué Mian Augustin. Il a précisé que depuis qu’il a pris la tête du mouvement estudiantin, il est dans une dynamique d’apaisement pour une Fesci responsable. «La section Fesci droit a organisé une Assemblée générale pour réfléchir sur les conditions liées à leur UFR. Ils ont invité les autres camarades des autres sections Fesci. Mieux, ils ont adressé un courrier au décanat, qui n’y a vu aucun inconvénient. Tout a été organisé dans les règles, il n’y a pas eu de dégâts sur le campus», a-t-il. Selon Mian Augustin, c’est à la sortie du campus, précisément au niveau du CHU de Cocody que les choses ont dégénré, car cette AG n’était pas du goût de certaines associations. « Il y a des syndicats qui s’opposaient à notre AG. Ils nous attendaient de pied ferme avec des gourdins et des bâtons. Puis, ils se sont attaqués à la Fesci. C’est là que les choses se sont gâtées», a-t-il relaté. C’est ainsi, indique-t-il que la police est intervenue pour les dissuader. Mian Augustin ne compte pas de blessés dans ses rangs et dit ne rien en savoir du bilan des autres.
L’Intelligent d’Abidjan
A.Dedi
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