Le parti du president Gbagbo a posé un préalable à sa participation aux élections législatives et locales, entre autres, à savoir que le pouvoir de l’usurpateur dramane fasse une demande à la CPI visant à la mise en liberté du président Gbagbo, la libération des prisonniers politiques, le dégel des avoirs des cadres FPI et de leurs familles et la recomposition de la CEI; cela, pour montrer sa disposition à aller à une vraie réconciliation. L’usurpateur dramane a tout refusé et le FPI est resté sur sa position, il boycottera les élections locales et régionales, dernier round du processus électoral en cours depuis trois ans.
Saluons la fermeté et la responsabilité avec laquelle le FPI a agi. Mais, ne perdons pas de vue que cet etat des faits pousse le FPI dans une position qui n’est pas sans risques. Bien des cadres de ce parti (pas nombreux, heureusement) commencent à être gagnés par la fébrilité et sortent des rangs pour se présenter en candidats indépendants, portant un coup à un FPI déjà très affaibli.
Ce n’est pas un secret, le parti du président Gbagbo a besoin d’être renforcé en potentiel humain et materiel pour lui donner du souffle afin de continuer sur la voie de la non compromission à ce pouvoir qui veut pousser ce grand parti à la courbette, à l’humiliation ultime qui sera le reniement, l’abandon de son leader, le président Gbagbo.
Nous devons nous tenir prêts à renforcer et soutenir le FPI sur tous les plans, c’est un devoir, une nécessité absolue si on sait lire la situation politique qui se présente.
Certains poserons la question du que faire concrètement? Restez à l’écoute pour le mot d’ordre qui viendra très prochainement. Une vague bleue se forme, la marée va monter bientôt pour un FPI encore plus haut et plus fort.
La lutte devient intéressante, pourquoi ne pas y croire ?
Apollos Dan Thé
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