Le préfet de la région de la Nawa a exigé le mercredi 4 avril dernier, lors de la rencontre qu’il a eue à la maison des jeunes de Soubré avec les populations, le retrait des dozos des élections couplées des conseillers régionaux et municipaux du dimanche 21 avril prochain. Selon Aliali Kouadio, premier responsable du département de Soubré , les dozos constituent une communauté culturelle, mieux une confrérie située dans le nord qui ne peut pas se substituer aux gendarmes et aux policiers. « Vous les dozos, on ne veut pas vous voir le jour de ces élections dans les lieux de vote et bureaux de vote, car les dozos ne doivent pas faire de contrôle » a-t-il soutenu, avant de leur indiquer les menaces du ministre de l’intérieur. « Celui qui ne va pas se soumettre sera déféré devant les juridictions pour être jugé et condamné. Le ministre est prêt, et il a pris les mesures ». Toute fois, le préfet n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude face au nombre de plus en plus croissant des dozos. « Si on ne fait rien dans quelques années, on va se retrouver avec une armée parallèle et je ne sais pas si l’état de Côte d’Ivoire va continuer d’exister » Prévient il. Le préfet a également mis en garde les hommes politiques en ces termes : « Le ministre nous a chargé de dire aux candidats que les dozos ne doivent pas participer aux élections, ils ne doivent pas être utilisés par les hommes politiques comme des gardes du corps, ni être dans les bureaux de vote .Vous n’avez pas le droit de prendre un dozo pour assurer votre sécurité. Les forces officielles sont à votre disposition » a-t-il précisé .Après quoi, il a rassuré les dozos que, selon le ministre de l’intérieur, ils seront recensés, réorganisés, identifiés et immatriculés afin de mieux les maitriser .
Robalé Symphorien
Notre Voie
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