Dijon–3e séminaire du cri-panafricain : Le mouvement a adopté son texte constitutif définitif. Son prochain président a un mandat de 3 ans.
Après la rencontre de Bordeaux du 19 janvier 2013, dans le cadre du nettoyage des textes du Cri-panafricain, toutes les délégations du mouvement de résistance, devenu mouvement politique désormais, se sont à nouveau retrouvés dans la Bourgogne (France) pour poursuivre les travaux. C’était ce samedi 6 avril 2013 à Pierre-de-Bresse.
Après avoir rendu hommage à la délégation de Caen, absente pour cause de décès du frère d’un de ses membres, Abel Naki et ses camarades ont procédé à la lecture du compte rendu du dernier séminaire de Bordeaux. Là encore, la question de la qualité du mouvement en tant que mouvement politique ou parti politique a ressurgi. Une fois encore, son président fondateur a tranché : « Notre mouvement est et se veut un mouvement politique. Nous userons de tous les moyens pour agir sur les décideurs, sur les gouvernants pour faire avancer la démocratie et l’état de droit en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire. Aussi, son caractère panafricaniste demeure car nous nous battons pour l’unité des peuples africains ».
Suite à cette mise au point, les participants ont poursuivi l’analyse des statuts. Ainsi au titre des organes, l’organigramme du Cri-panafricain est comme suite : Le Congrès ; Le comité central composé de tous les présidents des sections régionales ; Le Conseil national composé de tous les militants et sympathisants du mouvement ; Les sections de base.
A l’issu d’un vote à main levée, l’assemblée du jour a adopté le Congrès comme organe suprême du mouvement. Il se réunit tous les 3 ans sur convocation du comité central. Le président du Cri panafricain est élu tous les 3 ans renouvelables.
Les séminaristes du Cri-panafricain se sont donné rendez-vous dans deux mois à Nice pour un autre séminaire.
Les travaux qui ont commencé à 9h45mn ont pris fin vers 23h30 avec en intermède la visite du Château départemental de Pierre-de-Bresse, lieu mythique installé depuis 1981 à Pierre-de-Bresse, dans la partie nord et à 30 km de la capitale de Bourgogne, Dijon. C’est bien ce cadre prestigieux de l’ancien Château des Comtes de Thiard édifié au 17e siècle et devenu propriétaire du département de Saône-et-Loire, véritable conservatoire de la mémoire du pays bressan, qui a servi de cadre pour les travaux de ce troisième séminaire du Cri-panafricain consacré à l’analyse et l’adoption de ses statuts et règlements intérieurs.
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Commentaires Facebook