Développement – Le deal secret de l’industrialisation interdite de l’Afrique: Mythe ou réalité
Par Daniel Anikpo, in Le Jour Plus du 04 avril 2013
<>. Dr René NGuettia Kouassi, Directeur des affaires économiques de l’Ua (Union Africains), présentant ce qu’on peut appeler, la doctrine de l’industrialisation de l’Ua, dans Fraternité Matin du Mercredi 13 Mars << Les Africains sont conscients que sans l’industrialisation, ils ne peuvent pas évoluer. Pour Madame Guèye (de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, CEA), il faut mettre l’accent sur la mise en œuvre et le suivi des programmes d’industrialisation. En tant qu’institution de plaidoyer et d’assistance technique, la Cea (Commission économique des Nations unies pour l’Afrique), selon Madame Guèye, sensibilise les gouvernements au processus de développement… Dans le cadre de la transformation des produits du secteur primaire, il faut que l’Afrique atteigne un taux de 30% d’ici 2015>>. Cette doctrine de la Cea pour l’industrialisation de l’Afrique a été reprise, un jour avant l’ouverture de la 6 è conférence des Ministres de l’économie et des Ministres du développement, à Yamoussoukro, à fin Mars 2013, par Madame la Ministre déléguée à l’économie et des finance, Kaba Yalé, qui a donné la position officielle du Gouvernement ivoirien, en ces termes << il faut tourner le dos au modèle adossé aux matières premières pour adopter celui adossé à la transformation de nos produits>>
C’est cette deuxième doctrine de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, qui a été adoptée, respectivement, par les deux instances, le 3 è Congrès des économistes africains réunis les 6-8 Mars 2013 et la 6 è Conférence des Ministres de l’économie et des finances et les Ministres du Plan et du développement d’Afrique. Cette position de la Cea est adoptée contre celle de l’Ua (Union Africaine) qui consiste à fabriquer en Afrique, <> L
Pour ce qui concerne les peuples africains qui n’ont pas participé à ces deux instances, l’essentiel maintenant est de savoir le bien-fondé de ce choix dangereux. Et les Africains se posent plusieurs questions après ces deux instances Les Economistes et les Ministres africains ont-ils conscience que ce choix va à l’encontre les intérêts africains bien compris, à long terme et profite aux intérêts étrangers? Dans le cas contraire, sont-ils conscients qu’une telle décision constitue un véritable complot international contre l’industrialisation et le développement de l’Afrique dont la cheffe de file est la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (Cea)? Ou bien encore, nos Economistes et nos Ministres africains ont –ils été contraints d’une manière ou d’une autre à adopter une telle politique qui maintiendra à coup sûr l’Afrique dans le sous-développement dans les cinquante prochaines années, comme l’ont retenue les deux instances à travers le<> ? Accréditant ainsi, la thèse du deal secret de l’industrialisation interdite de l’Afrique ? Le 3 è Congrès des Economistes africains et la 6 è Conférence des Ministres de l’économie et des finances et des Ministres du Plan et du développement devraient répondre, au plus vite et clairement à ces interrogations, par ailleurs légitimes, des patriotes et des développementalistes Africains et de l’Afrique. Les réponses à ces interrogations permettront aux Africains de dissiper les soupçons du deal secret de l’industrialisation interdite de l’Afrique, pour qu’ensemble, nous rendions opérationnelle, la solution alternative rejetée, celle de l’Ua, qui est aussi la nôtre : fabriquer sur place, en Afrique, les biens d’équipement, les machines-outils et les appareils dont l’Afrique a besoin, pour industrialiser l’Afrique.
Anikpo.daniel@yahoo.com
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