Des militaires déployés « en permanence » à l’ouest après la nouvelle vague d’attaques

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ABIDJAN (Xinhua) – Plusieurs centaines d’éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, armée nationale) ont été déployées « en permanence » dans l’ouest du pays en proie à des attaques meurtrières récurrentes de groupes armés non identifiés.

« Au total 600 éléments des FRCI ont été déployés depuis hier ( lundi) de façon permanente dans l’ouest pour la sécurisation de la zone », a affirmé mardi à Abidjan le chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Soumaila Bakayoko, à l’issue d’une réunion tripartite entre les chefs de commandants de l’armée ivoirienne, de la force française la Licorne et de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).

Ces éléments feront, jusqu’à la vendredi, des « missions de reconnaissance offensives » dans l’ouest du pays précisément dans les départements de Taï, Toulepleu et Guiglo.

« A partir du 6 avril, les 600 éléments procéderont à un contrôle de zone jusqu’aux élections municipales et régionales et au-delà », a ajouté le général Soumaïla Bakayoko.

Les élections municipales et régionales sont prévues le 21 avril.

Des éléments des FRCI appuyés de gendarmes déjà déployés dans l’ouest du pays travaillent en parfaite collaboration avec les forces armées du Liberia voisin.

« Toutes ces opérations sont menées avec l’appui et le soutien de l’Onuci qui procède à des patrouilles aériennes », a relevé le général Soumaïla Bakayoko.

Pour le général Iqbal Asi de l’Onuci il y a une « nouvelle orientation » de l’exécution du mandat de l’Onuci.

« La réponse de l’Onuci dans la situation à l’ouest a été d’intensifier les patrouilles aériennes qui sont quotidiennes avec les MI-24 », a-t-il déclaré sans oublier la formation ciblée d’éléments des FRCI au droit de l’homme, à la protection de l’enfance et à la connaissance de l’État de droit.

Le déploiement « permanent » des FRCI à l’ouest fait suite aux récentes attaques de plusieurs villages de la région.

Les attaques perpétrées courant mars dans les villages de Zilébly, Tuobly, Petit Guiglo ont fait officiellement deux tués au sein de l’armée, neuf morts dans la population civile et trois assaillants tués.

Deux assaillants ont été par ailleurs appréhendés.

Les positions de l’armée à Abidjan et dans plusieurs localités du pays ont été attaquées à plusieurs reprises depuis la fin de la crise post-électorale de 2010 et 2011.

Le gouvernement accuse les partisans de l’ex président Laurent Gbagbo en détention à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye d’en être les auteurs ce que nie le Front populaire ivoirien (FPI, parti de M. Gbagbo).

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