Investissements publics-privés: la Côte d’Ivoire projette un taux de 18% en 2013, en hausse de 4%

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Par Patrice ALLEGBE

La Côte d’Ivoire, dont le taux des investissements publics et privés s’est établi à 14% du Produit intérieur brut (PIB) en 2012, envisage un taux de 18% en 2013, soit une hausse de 4%, a indiqué lundi le président ivoirien, Alassane Ouattara, à l’ouverture de la 6eréunion des ministres de l’Economie et des Finances de l’UA à Abidjan.
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Dans l’optique de devenir un pays émergent à l’horizon 2020, le pays a élaboré en mars 2012 un Programme national de développement (PND, 2012-2015)), qui devrait permettre un « accroissement des investissements publics et privés », a rappelé M. Ouattara.

Le taux d’investissement en 2010 a été de -10%, en raison de la décennie de crise qui a secoué le pays. Le gouvernement ivoirien vise un investissement de « plus de 23% » du PIB en 2015, afin de réduire de moitié le taux de pauvreté estimé à 50%.

« Le défi de l’émergence est donc d’accélérer la transformation de nos économies pour accroître la part des activités industrielles dans nos pays et le poids des exportations des produits manufacturés dans le commerce mondial », a ajouté le chef de l’Etat ivoirien.

Ces actions devraient permettre de « remplacer les exportations de produits primaires, notamment agricoles, par les exportations de produits manufacturés et semi-manufacturés à partir de la transformation industrielle » des matières premières.

Le PND définit une nouvelle stratégie de développement dont l’objectif pour les autorités ivoiriennes est de « faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 ».

Ce programme « repose sur cinq secteurs clés pour une croissance économique forte et durable » : les activités industrielles, la transformation et le développement des secteurs des mines, du pétrole, du gaz et de l’énergie.

La réalisation de ces projets nécessitent une « stabilité politique, un cadre macroéconomique stable, et l’amélioration de la compétitivité de nos économies », a soutenu M. Ouattara.

L’émergence industrielle requiert aussi la mis en place d’infrastructures économiques nécessaires, une réduction significative du coût des facteurs de production, notamment de l’énergie, et d’améliorer sensiblement l’environnement des affaires, a-t-il poursuivi.

Le gouvernement « a entrepris de créer les conditions d’un appui massif de financement extérieur en Côte d’Ivoire », a dit à la presse le ministre ivoirien de l’Economie, Nialé Kaba, soulignant que cela nécessitait un environnement des affaires « aménagé ».

La Côte d’Ivoire envisage aussi « le rapatriement des bénéfices pour faciliter les investissements », a-t-elle poursuivi.

La 6e réunion annuelle conjointe de la conférence des ministres africains des Finances et de l’Economie de l’UA, dont le thème est : « L’industrialisation au service de l’émergence de l’Afrique » s’est ouverte en présence de président ivoirien Alassane Ouattara.

PAL
alerte-info.net

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