Le corps préfectoral invité à une « stricte neutralité » lors des locales

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Xinhua

– Le ministère ivoirien de l’Intérieur invite le corps préfectoral à une « stricte neutralité » lors des élections locales couplées prévues le 21 avril en Côte d’Ivoire

« La neutralité dont vous ferez preuve au cours de ces scrutins sera la meilleure protection contre les aléas et difficultés de tous genres », a dit aux préfets et sous-préfets, le directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, Daniel Bamba Cheick lors d’une rencontre initiée samedi à Yamoussoukro ( centre, 230 km d’Abidjan) par la Commission électorale indépendante (CEI).

Les élections régionales et communales, couplées pour la première fois en Côte d’Ivoire, auront lieu le 21 avril.

« Vous devez, à la fois, observer la non-ingérence, la non suppléance de la CEI sur le terrain », a encore dit M. Bamba Cheick au corps préfectoral.

Tout en appelant le corps préfectoral à la « non indifférence » lors de ces scrutins, il l’a invité à s’impliquer pour des élections « transparentes et sans heurts ».

Selon M. Bamba, « c’est dans l’union, la compréhension mutuelle et la mise en commun des intelligences que seront relevés, avec des énergies fédérées, les défis majeurs qui se posent à la Côte d’Ivoire ».

Il a expliqué que les élections locales constituent une « étape importante d’approfondissement de la politique de décentralisation  » qui poursuit trois « objectifs majeurs » à travers « l’ancrage de la démocratie de proximité », la « correction des inégalités », et la « promotion du développement local et de la bonne gouvernance ».

Les élections locales constituent la dernière étape du cycle général des élections en Côte d’Ivoire après la présidentielle et les législatives.

Le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo annoncé qu’il ne participera pas à ces élections locales après avoir boycotté les législatives.

Le FPI a posé, entre autres, comme préalable à sa participation l’adoption d’une loi d’amnistie pour la libération de tous ses responsables en prison dont Laurent Gbagbo détenu à La Haye devant la Cour pénale internationale (CPI), après la crise post- électorale de 2010 et 2011 qui a fait plus de 3 000 morts, et la recomposition de la CEI.

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