Koenders dénonce la cherté des certificats médicaux

08-12-2011bertkoenders

Désormais, vous pouvez l’appeler l’avocat des femmes. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire a saisi hier la célébration officielle de la journée internationale de la femme à Touba pour lancer un plaidoyer spécial en faveur de la gent féminine. Bert Koenders souhaite que celles qui sont victimes de violence puissent s’établir le plus facilement possible un certificat médical. Le diplomate onusien s’est insurgé contre le coût élevé de documents médicaux. « Le prix du certificat médical est passé de 30.000 francs à 50.000 francs (CFA). Ce n’est pas normal. Cette hausse vertigineuse de ce document constitue un véritable frein à la lutte contre les mutilations génitales féminines », a-t-il décrié. Pour lui, à cause de cette situation les femmes démunies ne sont pas en mesure de bénéficier d’une assistance judiciaire. C’est pourquoi il a appelé à une réduction considérable du coût du certificat médical. La Première dame, Dominique Ouattara, marraine de la cérémonie, était représentée par la directrice de cabinet Yao Sylvie Patricia. Celle-ci a indiqué que la première préoccupation de Dominique Ouattara est de servir les femmes de Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, insiste-elle, elle a mis sur pied le fonds de soutien aux femmes. La directrice de cabinet a annoncé la construction d’un hôpital spécialisé dans la prise en charge de la mère et de l’enfant. Dominique Ouattara a aussi fait don d’un important lot de matériels agricoles et d’équipements de bureaux d’un coût total de 20 millions FCfa. Ces équipements sont destinés aux coopératives agricoles des femmes de la région du Bafing et au centre de formation Leonardi de Touba. Pour sa part, la ministre de la Solidarité de la famille, de la femme de l’enfant a dit son ras-le-bol face au fléau des mutilations génitales féminines. Anne Désirée Ouloto a rappelé que la loi interdit formellement cette pratique et que tout contrevenant s’expose à des peines. Elle a appelé les populations à mettre sur pied des comités de veille ayant pour mission d’empêcher et surtout de décourager l’excision. L’un des temps forts de cette journée a été le défilé géant des couches socioprofessionnelles féminines des régions du Tonpki, du Bafing et du Denguélé ainsi que des élèves de Touba.

Nord-Sud

Kindo Ousseny à Man

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