Côte d’Ivoire – Claude Koudou répond à ses detracteurs « Allons aux états généraux »

Dr-Claude-KOUDOU

Ensemble pour la libération de Laurent Gbagbo et pour la restauration de la paix en Côte d’Ivoire : Allons aux états généraux

Le dimanche 17 mars, j’ai lu dans les colonnes des sites internet « connectionivoirienne.net » et « afrik53.com » un « article » s’en prenant à ma personne et à ma vie privée. Dans ma déclinaison actuelle, je n’utiliserai les mêmes termes ni sur le fond ni sur la forme. Parce que la forme des écrits qui m’attaquent est gratuitement insultante et le fond inexistant. Puisque ces écrits ne répondent à une contradiction dans le débat qui doit être notre leitmotiv. J’ai reçu beaucoup de soutiens. Et je voudrais ici les rassurer que je suis dans l’esprit qui stimule le débat. Car notre rôle est de convaincre ; convaincre ; convaincre pour que Laurent Gbagbo soit libéré ! Ces écrits soutiennent que j’aurai touché d’énormes sommes sans en avoir versé tout ou partie aux avocats du Président … Je ne répondrai pas aux différentes insinuations qui ne reposent sur aucun fondement et qui voudraient nous éloigner de l’essentiel.

« Asseyons-nous et discutons ! »

Vu l’esprit du « texte », il m’est difficile de croire que les auteurs – qui ne signent pas de leurs noms – soient des nôtres.

De quoi s’agit-il ?

Depuis deux années après l’enlèvement de Laurent Gbagbo à sa résidence à Cocody (Abidjan), pour être déporté de façon illégale à la CPI, les démocrates et tous ceux qui sont réellement épris de justice, de liberté et de paix restent mobilisés pour faire entendre raison à l’opinion internationale. Avec toute l’émotion et l’indignation que le procédé de destitution de Laurent Gbagbo a suscitées, les Ivoiriens et leurs amis multiplient les actions pour faire comprendre qui est réellement l’homme Gbagbo.

C’est dans ce cadre que nous parcourons des pays et des chancelleries depuis plusieurs mois. Mais il est aussi évident que sans la discipline, sans une réelle stratégie de communication et un rassemblement autour d’objectifs communs, la lutte que nous menons aura du mal à arriver à son terme dans un contexte de dispersion des énergies. Il importe de noter que le combat dans lequel nous sommes engagés n’est pas une option. Il y va de notre survie et de celle de nos enfants.

C’est la raison qui milite en faveur d’un inventaire pour ensuite identifier ensemble des perspectives ; et nous donner les moyens de nous y projeter. C’est sur cette idée que se bâtit le projet des états généraux prévus pour le 30 mars. Toutes les démarches de consultations et de concertations avec différents acteurs sont unanimes pour soutenir qu’il faut se rassembler mêmes si nous avons des différences. Ce qui gênerait c’est que certains rament évidemment vers le bon sens qui dit « qu’il ne faut pas se tromper de combat ». En même temps, les mêmes font de la résistance au rassemblement qui pourrait étouffer leur existence. Un tel climat qui n’est pas édifié sur la vérité et la sincérité, est un poison dont nous n’avons pas besoin, surtout à la période actuelle de l’histoire de notre pays.

Cher(e)s ami(e)s, cher(e)s camarades, cher(e)s compatriotes, pour que tous ceux qui sont déçus de comportements malsains, reviennent vers nous, il faut que nous nous parlions avec des mots qui peuvent consolider notre lutte, avec des normes arrêtées par le plus grand nombre. C’est le sens des états généraux. Ils permettront de faire un point à mi-parcours afin de poser des bases méthodologiques qui conviennent. Des espaces de débats francs sont prévus le 30 mars. Et aucune question ne sera éludée. Pourquoi alors des attaques sur la place publique si on est vraiment « des justiciers de la résistance » ?

Il nous semble plutôt qu’après la brillante prestation des avocats – du 19 au 28 février 2013 –, il convient de mieux nous structurer, en gardant à l’esprit l’essentiel : la libération de Laurent Gbagbo et la restauration d’un état de droit dans notre pays, avec ses corollaires de paix et de quiétude pour tous ceux qui y habitent ou qui en sont ressortissants.

C’est pourquoi avec des amis et camarades – dignes combattants –, nous resterons fidèles aux indications de Laurent Gbagbo. C’est ici l’occasion de dire que j’ai choisi de faire la politique mais dignement, avec des débats d’idées et des propositions. Ma famille ne fait pas de la politique. Mais elle se trouve exposée et attaquée ces jours-ci par la sortie de « justiciers de la résistance » encagoulés. Etant ici dans un Etat de droit, je me réserve donc le droit de porter plainte pour atteinte à ma vie privée déjà au moins contre les médias qui ont fait la publication, sans se rapprocher de moi comme le recommande la déontologie en matière de journalisme.

Fait à Paris, le 20 mars 2013
Claude KOUDOU

Le titre est du Journal de Connection

Lire ici la contribution à polémique: Diaspora Gbagbo, Claude Koudou encore accusé d’escroqueries

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