Cacophonie à l’ouest, soucis pour Soro Guillaume

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César DJEDJE MEL source Linfodrome

Heureux de vous retrouver chers amis de linfodrome.com pour la revue de presse de ce jeudi 21 mars 2013. Dans ce numéro, nous parlerons des poursuites judiciaires contre Gbagbo et Soro, de la visite de Mohamed VI et de l’attaque de Zilebly. Bonne lecture à tous !

Poursuites judiciaires

Après la publication du dernier rapport de Amnesty international intitulé « Côte d’Ivoire : les effets destructeurs de la prolifération des armes et leur usage incontrôlé », L’intelligent d’Abidjan livre que de grosses manœuvres pour un procès contre Laurent Gbagbo sont en cours. Selon lui, ce rapport qui accuse l’ex-chef d’État autant que les rebelles de Soro Guillaume de violation de l’embargo sur les armes en 2004, sera un moyen pour le bureau du procureur de la Cour pénale Internationale (CPI) d’étendre ses poursuites contre les Forces Nouvelles, afin que les auteurs des exécutions sommaires répondent de leurs actes. En attendant, L.G Infos annonce que le juge Anthony T. Carmona a démissionné de ses fonctions à la Cour pour être Président de son pays. A cette occasion, il a déclaré qu’il restait « prêt à aider à plaider pour la compétence universelle de la CPI, sous réserve de tous les protocoles ». Cette démission, qui survient cinq mois après son élection à la CPI pour un mandat de neuf ans, s’explique en partie par sa déception face au procès qui est fait à Gbagbo. Il aurait trouvé injuste que Gbagbo soit dans le box des accusés alors que les bourreaux des Ivoiriens sont libres à Abidjan. Quant à Soro Guillaume, Le Nouveau Courrier dit qu’il a du souci à se faire face à la plainte de Michel Gbagbo contre lui. Il parle d’un « verdict qui va faire trembler Soro ». Et pour cause, avant-hier, la Cour de cassation de Paris a pris une décision contre le Président Paul Biya, qui présage de ce qui peut arriver à Soro. En effet, cette Cour a cassé et annulé la décision de la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris qui avait mis fin à une procédure judiciaire en l’encontre du Président camerounais.

Visite de Mohamed VI

Au cours de la visite du Roi Mohamed VI, Fraternité Matin écrit que la Côte d’Ivoire et le Maroc se sont engagés de façon plus accrue dans la lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité, la piraterie maritime. En effet, le communiqué final de la visite dit que les deux chefs d’État « ont reconnu la nécessité d’une coopération policière plus accrue pour lutter contre les nouvelles formes de criminalité ; notamment le terrorisme, la cybercriminalité et la piraterie maritime ». Le chef de l’État ivoirien, le Président Alassane Ouattara, croit que ces relations seront fructueuses. « Les résultats de cette coopération sont palpables et porteurs de progrès pour nos deux pays », a-t-il déclaré, rapporte Le Patriote. On avait dit que le Roi Mohamed VI avait « humilié » l’ambassadeur Georges Ouégnin, en retirant violemment sa main alors que celui-ci voulait la baiser, lors de son arrivée, à la descente de l’avion. La diplomatie marocaine a réagi à cela. « C ‘est plutôt par respect pour M. Ouégnin, que sa majesté n’a pas accepté le baisemain », lit-on dans L’inter.

Attaque à l’ouest

L’inter pense que tout n’a pas été dit sur l’attaque à Bloléquin, dans l’ouest ivoirien. Il nous livre alors « ce qui n’a jamais été dit sur l’attaque ». Une haute autorité de la région lui a confié que « après la crise postélectorale, un petit groupe de déplacés, au nombre de quinze, revenus plutôt du Liberia, a eu pour activité principale de brader tout le patrimoine forestier du village de Zilebly… C’est ce groupe qui accuse les autres qui veulent regagner leur village de miliciens…». D’autre part, si les cadres de la région de l’ouest ne font rien pour le retour au pays des réfugiés, c’est pour des raisons politiques. Ces exilés, majoritairement pro-Gbagbo, seraient des électeurs potentiels pour les candidats indépendants. D’où une volonté d’empêcher leur retour dans leurs localités respectives. Mais ceux qui ont attaqué Zilebly, ce sont, à en croire Notre Voie, les dozos et Burkinabés qui occupent les terres des autochtones, sous le guide d’un bras séculier de Amadé Ouréimi. Une action planifiée dans l’intention de ne pas quitter les forêts, après que les autorités de la région leur aient intimé l’ordre de quitter les plantations villageoises et forêts classés de Zilebly. Cette attaque, est-ce « un problème foncier ou tentative de déstabilisation ? », demande Fraternité Matin. Les deux, affirme t-il, au regard des témoignages recueillis au cours d’un reportage dans la région. Le préfet du département de Bloléquin, Yao Dinard Kouakou, a accusé les clandestins présents dans la forêt classée de Goin-Débé, qui gênent énormément la sécurisation de la zone car « ils s’affrontent régulièrement pour étendre leur hégémonie ».

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