Encore Elie Hallassou…des menaces de mort, l’ex galaxie patriotique et le RDR au menu

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Aimé Sahiri Le Journal de Connection

Elie Hallassou, anciennement pro-Gbagbo et maintenant militant du RDR, était face à la presse nationale, en début de semaine, à Cocody, en réaction, selon lui, aux nombreuses menaces de mort et d’accusation tous azimuts reçues en ce début du mois de mars de la part de personnes inconnues. Donnant l’origine de ces textes d’intimidation proférés par messagerie téléphonique, l’homme politique a expliqué que tout serait parti de son droit de réponse publié par le Journal Notre Voie dans lequel il a essayé de rectifier des « allégations infondées » à son égard. Au nombre de Cinq, ces messages d’une teneure haineuse, discriminatoire et xénophobe ont fait l’objet de plainte et d’information déposées auprès du Procureur de la République et des autorités administratives de Côte d’Ivoire, a indiqué le conférencier. Pour Elie Hallassou, ces menaces de mort ne l’ont nullement ébranlé mais bien au contraire raffermi sa foi et son attachement au RDR. « L’intimidation ne passera pas. Elles ne m’émousseront pas et n’altéreront pas mon militantisme au RDR. La seule chose, c’est peut-être de m’éliminer physiquement mais là encore vous ne partirez pas avec mes idées », a rassuré le Président de l’Initiative pour la République et la Paix. Si tous les messages sont particulièrement violents, le conférencier s’est singulièrement appesanti sur l’un d’eux dont la teneur, selon ses termes, est diffamatoire et fortuite : « … Vous faites certainement partie des expéditions FRCI pour enlever les patriotes, les torturer et les tuer… ». Si M. Elie Hallassou considère ces propos comme dangereux, il s’est interrogé sur la nature du patriotisme. « Qui a le monopole du patriotisme en Côte d’Ivoire ? Le patriote, pour moi, ce n’est pas celui qui entreprend des projets de destruction de son pays. Ce n’est pas non plus celui qui ambitionne de tuer son Président de la République ou refuse de le reconnaitre comme tel. Vous êtes de faux patriotes parce que vous abandonnez votre pays en construction pour allez participer à la construction d’un autre pays, concurrent économique de votre pays », a-t-il fustigé. A propos de son militantisme pris à partie dans un autre message, le conférencier exprime ceci : « En quoi ça vous regarde mon problème au RDR. Qu’on me prenne au sérieux ou pas, ça ne vous regarde pas. Ce que vous ne savez certainement pas, ce que vous ne savez certainement pas, dès que je suis entré dans ce parti, j’ai été invité à effectuer une tournée avec le Secrétaire Général du parti et ensuite il m’a convié à passer 5 jours chez lui au village. Ce sont des faveurs qui ne m’avaient jamais été accordées bien avant par celui pour qui je me suis saigné u-ni-ti-le-ment. Ce que je tiens à vous dire, c’est qu’aux élections prochaines, nous allons encore mouiller le maillot pour donner la victoire de Ouattara ». Aux journalistes présents, M. Elie Hallassou a aussi présenté un deux messages de menace proférés depuis le Ghana où se trouve en exil une importante colonie d’Ivoiriens. Pour le militant du RDR, ces messages montrent que ceux qui sont en exil nourrissent des lendemains apocalyptiques pour la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi il demande aux autorités ivoiriennes de faire en sorte pour mettre fin à leur exil qu’il qualifie de volontaire. A propos du dernier message qui le compare à son Secrétaire Général, Amadou Soumahoro, M. Elie Hallasou se fier de lui ressembler, parce que, dira-t-il, « lui n’a pas le sang sur les mains ». Avant de mettre fin à son intervention, le conférencier a bien voulu donner son point de vue sur l’élection du Pape. « Je suis Catholique de confession et je ne saurais terminer ici mon propos sans parler de la désignation du nouveau Pape. « Je souhaiterais que le jury suive l’exemple des américains en choisissant un pape noir. Ce serait dans l’évolution positive des choses. Le continent africain est le continent qui compte le plus de fidèles catholiques et où la foi catholique est dominatrice. C’est pourquoi je demande qu’il est tant de se souvenir de ce grand continent».

Aimé Sahiri Le Journal de Connection

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