Sleiman, un Président aux pouvoirs honorifiques entre équilibre des pouvoirs

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Le système politique libanais est, toute proportion gardée, un peu à l’image de celui d’Israël et de celui de l’Italie, en ce qu’il fait la part belle à un système parlementaire. Dans ce système, le pouvoir revient aux députés, qui désignent le Premier ministre, chef du gouvernement et patron de l’exécutif. Ce Premier ministre est certes nommé par le Président de la République, comme en Italie et en Israël, mais c’est lui qui détient l’essentiel du pouvoir exécutif. Le Président de la République n’est pas élu au suffrage universel, mais est élu par les députés. Toutefois il est garant de l’Unité nationale, même si ses pouvoirs restent limités. Michel Sleiman a été désigné par consensus, après une longue période de huit mois, au cours de laquelle, le Liban est resté sans Président, à la suite d’Emile Lahoud, qui était lui aussi un général. Au Liban, le Premier ministre est généralement musulman issu de la mouvance sunnite, tandis que le Président de l’Assemblée nationale est généralement musulman chiite. Le Président est généralement chrétien. Ce partage permet un équilibre des pouvoirs entre les communautés, dans ce pays, autrefois appelé la Suisse du Moyen-Orient, et qui a été ravagé par une guerre interne, et par les effets collatéraux de la solidarité arabe, lors des crises externes des pays voisins avec Israël.

CK
L’Intelligent d’Abidjan

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