Source Soir info
La coupure d’électricité correspond à une rupture en alimentation, pendant un temps déterminé. Ces derniers temps, il ne se passe pas de jour sans que les populations n’y soient confrontées. Et cet acte, pour quelque raison que ce soit, est lourd de conséquences.
Les aliments, placés dans les congélateurs, qu’ils soient destinés à la vente ou pas, prennent un coup et ne deviennent bons que pour la poubelle. Le manque à gagner devient difficile à combler. Une unité de production de biens et de services qui, constamment, va enregistrer des pertes, finira par réduire son personnel et dans le pire des cas, fermer.
Les médicaments des pharmacies des centres de santé à base communautaire qui n’ont pas les moyens de se procurer des groupes électrogènes, ne pourront pas être bien conservés, sans électricité. Ils deviendront alors des poisons pour les malades à qui ils seront servis, pendant qu’ils ne seront plus utilisables. Les portes de la mort seront alors grandement ouvertes pour ces malades qui cherchent à s’accrocher à la vie.
En cas de micro- coupures incessantes, les appareils alimentés par le courant électrique, risquent d’être grillés et les disques durs des ordinateurs peuvent être endommagés. Un disque dur, hors de fonction, suppose la perte de bases de données importantes, liées à des activités qui pourraient, peut-être rapporter à l’Etat, grâce au paiement des impôts. Une plainte à la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) aura du mal à aboutir, parce qu’il sera difficile, pour la victime, de prouver que c’est la coupure du courant électrique qui a bousillé le matériel.
Une zone plongée dans le noir, notons-le, aiguise l’appétit des malfaiteurs. Voleurs et autres agresseurs ont alors du champ. Au total, une coupure de courant électrique ne peut qu’être source de soucis pour les populations. Les autorités doivent donc veiller à ce que tout se passe bien pour leurs concitoyens. Soulignons que les populations ont des possibilités de limiter les dégâts. L’une des solutions à envisager est l’utilisation d’un groupe électrogène qui correspond à un dispositif autonome, capable de produire de l’électricité. Mais après avoir acquis ce matériel, à prix d’or, il faut faire face au coût du carburant. Ce qui est un handicap, vu qu’il est cher.
Il est également possible d’avoir recours à l’onduleur. C’est un appareil qui protège les matériels électroniques contre les coupures d’électricité. Grâce à l’onduleur, l’énergie emmagasinée dans la batterie de secours permet de maintenir l’alimentation du matériel pendant un temps réduit (entre 5 et 10 minutes).
Dominique FADEGNON
CIE pour 256 000 abonnés, le prix du courant va augmenter
Le Nouveau Réveil
En application de l’arrêté interministériel signé le 20 décembre dernier et en vigueur depuis le 1er janvier 2013, les abonnés dont la moyenne des consommations sur les 3 derniers bimestres est supérieure à 200 Kwh, seront basculés du tarif domestique modéré 5A au tarif domestique général 5A. C’est le directeur général de l’Energie, Cissé Sabati, qui l’a annoncé, hier, au cours d’un point de presse qu’il a animé au Plateau. Il a rappelé que bien que le tarif social modéré de 5A soit limité à 80 kwh par bimestre, l’Etat a toléré que les abonnés qui consomment jusqu’à 200 kwh bénéficient toujours de cette faveur. Mais à ce jour, selon Cissé Sabati, la proportion d’abonnés dont la consommation moyenne dépasse 200 Kw est en constante augmentation.
Ainsi, 32% des abonnés au tarif domestique modéré 5A, soit 21% de tous les abonnés bénéficient anormalement de la mesure de faveur, avec une consommation moyenne de 358 kwh par bimestre. Il note que cela constitue à la fois un manque d’équité à l’égard des abonnés et une perte de ressources pour les investissements nécessaires à l’amélioration de la qualité de l’alimentation de la clientèle en électricité. Cissé Sabati relève également que c’est 256 000 clients sur les 808 000 abonnés dénombrés à fin décembre 2012, soit 32% repartis sur l’ensemble du territoire qui bénéficient injustement d’un tarif social institué et subventionné par l’Etat au profit des couches sociales économiquement faibles. Toutefois, Cissé Sabati rappelle que le tarif domestique modéré 5A n’est pas supprimé et demeure en vigueur pour les couches sociales économiquement faibles et dont la consommation est inférieure à 200 kwh par bimestre. Il précise, en outre, qu’aucun paiement ni formalité particulière ne sont exigés aux abonnés basculés pour notamment changer de disjoncteur ou compléter l’Avance sur consommation à la Cie. Il a, par ailleurs, indiqué que la possibilité est offerte à l’abonné basculé de revenir au tarif domestique modéré 5A s’il est constaté à l’analyse de ses factures ultérieures que son profil de consommation a changé.
François Bécanthy
Le titre est du Journal de Connection
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