Baudelaire Mieu, à Abidjan Jeune-Afrique
Les réserves seraient estimées à 3 milliards de tonnes. DRLe géant indien Tata Steel a déjà investi 25 millions de dollars dans l’exploration du minerai de fer dans l’ouest du pays. Le projet, qui inclut aussi un chemin de fer, impliquera un investissement global de deux milliards de dollars.
Le géant minier indien Tata Steel Limited poursuit ses investissements dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et réalise des études pour l’exploration du minerai de fer des monts Gao et Tia, dans la région de Man. À ce jour, Tata Steel Côte d’Ivoire, la coentreprise créée en 2008 par Tata Steel Limited (75%) et la société publique Sodemi, pilote ce projet qui a déjà nécessité un investissement de 25 millions de dollars dans le programme d’exploration. « Nous sommes toujours au stade de l’exploration. Nous bouclons les études qui devraient prendre fin au cours des prochains mois », explique Thomas Maliackal Cherian, le directeur général de Tata Steel Côte d’Ivoire.
Chemin de fer
Le permis du minerai de fer de Man, Bangolo et Logouale, dont les réserves seraient estimées à 3 milliards de tonnes, a été attribué à Tata Steel en 2007. « Avant d’atteindre le stade de production, nous monterons un consortium pour réaliser le chemin de fer qui reliera le projet au port de San Pedro, où un terminal minéralier sera aménagé pour exporter le fer vers l’Europe », explique Thomas Maliackal Cherian. L’investissement global du projet du minerai de fer avoisine 2 milliards de dollars.
En attendant, African Minerals, déjà propriétaire du minerai de fer du mont Klahoyo, est très actif. African Minerals a créé fin 2012 une filiale dénommée Terminal Minéralier de San Pedro (TMSP) pour se positionner sur cet important marché.
Lire l’article sur Jeuneafrique.com : Côte d’Ivoire : les Indiens misent sur le fer
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