YAMOUSSOUKRO (Xinhua) – Au total 8.133 individus non rattachés à aucune patrie et vivant dans la région de Bouaflé ( centre-ouest) ont été naturalisés Ivoiriens.
Ces personnes dont les ascendants venus du Burkina Faso résident en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies ont reçu la citoyenneté ivoirienne et figure dans le Journal officiel de la République de Côte d’Ivoire de 1996 à aujourd’hui.
Des exemplaires du Journal officiel leur ont été remis lundi dans le village de Koupéla (commune de Bouaflé) par le ministre ivoirien de la Justice, Mamadou Gnénéma Coulibaly, et la représentante résidente du HCR, Ann Encontre.
A la cérémonie, étaient rassemblés des apatrides d’origine burkinabè venus des localités voisines de Tenkodogo, Garango et Koudougou qui n’appartenaient légalement ni à leur pays d’origine ni à la Côte d’Ivoire.
A Bouaflé et dans le département voisin de Zuénoula, ils sont au total 8.133 individus d’origine burkinabé vivant dans sept villages qui ont été naturalisés citoyens ivoiriens.
« Le HCR a pour rôle de soutenir les Etats pour prévenir l’ apatridie », a déclaré la représentante résidente du HCR.
Selon elle, « aujourd’hui, on dénombre en Côte d’Ivoire 950.000 apatrides dont 600.000 cas ont été réglés ».
« Nous continuons le travail pour régulariser le tiers restant », a-t-elle indiqué.
Pour le ministre Gnénéma Coulibaly Mamadou, la Côte d’Ivoire s’ est engagée à lutter contre « cette situation dans laquelle des individus, bien que vivants, n’appartiennent à aucun Etat et donc sont légalement inexistants ».
« C’est un combat pour permettre à chaque citoyen d’avoir des liens avec la Côte d’Ivoire par des voies légales », a-t-il souligné.
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