L’Inter
Issa Hayatou, le président en exercice de la Confédération africaine de football (CAF) ne manque pas d’idée. A quelques petits jours de l’Assemblée Générale de l’institution qu’il dirige depuis 25 ans, il s’est offert un plateau-télé avec France 24 pour attendrir tous ceux qui sont remontés contre le passage en force qu’il veut réussir à Marrakech (Maroc) le 10 mars prochain. Candidat unique et inique, Issa Hayatou, a encore affirmé qu’il s’agit pour lui d’un dernier mandat. « Je ne peux pas changer les textes. Vous pouvez compter sur moi, c’est mon dernier mandat », a fait savoir hier sur France 24 le monarque de Garoua. C’est la énième fois qu’il fait une telle profession de fois qui finalement n’arrive plus à convaincre personne. Ayant écarté sans élégance l’Ivoirien Jacques Anouma de la course à la présidence de la CAF avec un amendement dirigé contre sa personne, l’actuel patron du football africain a révélé qu’il « ne peut se passer de congrès sans qu’on ne change les textes ». « Je ne vois pas pourquoi on s’accroche à la modification des conditions d’éligibilité », a-t-il ajouté alors qu’il est accusé de justement s’accrocher à l’amendement intervenu en septembre 2012 aux Seychelles pour barrer la route à Jacques Anouma. L’amendement stipule que pour être candidat à la présidence de la CAF, il faut être ou avoir été membre du Comité Exécutif de la CAF. Depuis le 10 décembre 2012, la candidature de Jacques Anouma à la présidence de la CAF a été invalidée au motif qu’il n’est pas membre du Comité exécutif de l’institution alors qu’il y siège depuis des années en tant que tel. Jacques Anouma a traduit la CAF devant le tribunal arbitral du sport (TAS) et attend depuis le verdict de cette juridiction.
Litié BOAGNON
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