Côte d’Ivoire – la police empêche un meeting “interdit” des jeunes du parti de Gbagbo

Place CP1 samedi matin avant l'arrivée des manifestants
Place CP1 samedi matin avant l’arrivée des manifestants DR

Côte d’Ivoire Abidjan – La manifestation de la jeunesse du parti de Laurent Gbagbo JFPI, prévue pour ce samedi 16 février à Yopougon, et interdite hier in extrémis par le ministère de la sécurité, maintenue par les organisateurs, a été dispersée au gaz lacrymogène par les forces de l’ordre, apprend-on de sources présentes sur les lieux. Le lieu du meeting, connu sous le nom de « place cour élémentaire 1ere année CP1) dans la commune de Yopougon à Abidjan, avait été bouclée par la police ivoirienne, depuis la soirée d’hier vendredi. La confusion semble totale ce matin pendant que nous apprenons que la direction des jeunes du FPI, conduite par Koua Justin, vient d’appeler les manifestants à sursoir à toute confrontation avec la police, et à prendre la direction du siège du parti. La tension reste vive sur les lieux, où des groupes de manifestants font toujours face aux policiers déployés en grand nombre. Les forces de l’ordre ivoiriennes, bénéficient de renforts de l’ONUCI.

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Place Cp1 photo FPI

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Manifestation pro-Gbagbo interdite dispersée au gaz lacrymogène à Abidjan

ABIDJAN – AFP Une manifestation de jeunes partisans de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, interdite par les autorités, a été dispersée samedi à Abidjan par la police à coup de gaz lacrymognènes, a constaté une journaliste de l’AFP.

Une cinquantaine de jeunes, qui criaient “libérez Gbagbo”, ont été repoussés alors qu’ils fonçaient sur un barrage de la police, qui a ensuite tiré des gaz lacrymogènes.

Les jeunes, qui voulaient tenir sur une place de Yopougon une manifestation interdite depuis vendredi, se sont ensuite dispersés loin de ce site du quartier ouest de la capitale économique ivoirienne, fief pro-Gbagbo de longue date. Les policiers se sont ensuite déployés dans le secteur.

Les accès de la place étaient bloqués par des policiers venus en grand nombre, équipés de casques, de matraques et de boucliers.

Un fort contingent de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), à bord de blindés et de 4×4, renforçait ce dispositif barrant notamment la principale voie menant au site de la manifestation.

La circulation des véhicules aux alentours de la place a repris après quelques minutes d’interruption.

Dans un communiqué lu vendredi soir sur la télévision publique RTI, le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko avait endossé l’arrêté d’interdiction de la manifestation pris par la mairie de Yopougon en raison des “risques de graves débordements”, et averti que la police nationale était chargée de le faire respecter.

La jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de M. Gbagbo, entendait par cette manifestation demander la libération de l’ancien chef de l’Etat, détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI).

La CPI soupçonne M. Gbagbo de crimes contre l’humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts. Elle doit tenir à partir de mardi une audience pour décider de la tenue ou non d’un procès.

eak-tmo/jlb

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