« Les revendeurs n’ont pas le droit de fixer les prix ». Telle est la précision faite par le directeur de la commercialisation des produits de base au ministère du Commerce, de l’artisanat et la promotion des Pme, dans une interview accordée à un confrère. Oulaï François a levé le voile sur l’ensemble des facteurs qui rentrent en ligne de compte dans la commercialisation du gaz. Certains revendeurs fixent le prix du gaz sous prétexte qu’ils doivent faire face à des charges plus importantes, telles le convoyage, et les frais de magasin. Sur ce point Oulaï François a fait savoir que ces raisons ne sont pas fondées, arguant que tout opérateur doit d’abord procéder à une étude de marché, avant de lancer son activité. « Nous avons les avons reçu et leur avons demandé d’appliquer les prix fixés officiels, mais ils ont refusé. Sur 304 dépôts visités, nous avons fermé 170 », a précisé le directeur de la Commercialisation. Pour lui, les revendeurs ne sont pas victimes de la mesure d’augmentation décidée par l’Etat. Car avec les nouveaux prix, leur marge de bénéfice oscille entre 12% et 18%. Pour ce qui est de la cherté du gaz décriée par les ménages, il a été clair. « Entre 2008 à 2012, nous avons retardé une augmentation de 5% dans la structure du prix. Et chaque année, L’Etat a été contraint cette fois-ci de procceder à un réajustement. Ce qui représente 432 milliards de perdus dans la subvention du gaz butane », a-t-il précisé.
Lazare Kouadio
Le Démocrate
Attribution de marchés dans le secteur du pétrole : des manœuvres de la Direction des hydrocarbures dénoncées
Le Nouveau
La Fédération nationale des gens de mer (Fenagenmer) n’apprécie pas du tout la façon dont est gérée l’attribution des marchés dans le domaine du pétrole en offshore et onshore. Ce mécontentement a été exprimé, hier, au cours d’une conférence de presse animée au Centre pilote par le président de ladite fédération, Zablé Bi Diangoné André, en présence de ses adhérents. «Nous dénonçons les injustices dans les attributions de marchés dans le secteur du pétrole. Surtout dans le domaine du offshore et onshore. Nous constatons qu’il n’y a qu’une seule agence qui est privilégiée au détriment des autres. Alors que toutes les agences qui y exercent ont toutes des agréments délivrés par la direction générale des Affaires maritimes et portuaires (Dgamp). Depuis l’année dernière, la plupart des marchés sont attribués sans appel d’offres à l’Agence ivoirienne de commerce maritime (Icm)» a dénoncé le conférencier avant de porter un doigt accusateur sur le ministère à travers la Direction des hydrocarbures.
«Ces marchés qui sont octroyés sans appel d’offres à l’agence Icm, se font avec la complicité du ministère via la Direction générale des hydrocarbures (…) Et nous estimons qu’il s’agit d’un abus de pouvoir. Nous attirons donc l’attention des autorités compétentes sur les agissements sous le paravent de l’Etat du 1er responsable de l’agence, Kossonou Emile, afin de mettre fin à cette injustice» a-t-il ajouté. Zablé Bi soutient que cette situation met en difficulté plusieurs milliers de ses adhérents marins offshore onshore qui sont d’ailleurs qualifiés.
François Bécanthy
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