Le prix du riz, principalement celui appelé Uncle Sam a pris l’ascenseur. Plafonné à un certain niveau il y a quelques mois, l’anarchie a commencé à refaire surface. Quant à Jean-Louis Billon qui a hérité de ce département ministériel, il n’a pas encore opéré la rupture tant attendue par les consommateurs. A preuve, les prix du riz varient au gré des humeurs des commerçants et des grandes surfaces qui ne respectent plus les coûts pratiqués auparavant. Foulant au pied les engagements pris sous Dagobert Banzio, l’ancien ministre du Commerce. Billon, à ce jour, n’a pas encore fait les grandes surfaces pour savoir ce qui s’y trame. Se contentant de soutenir que la cherté de la vie est liée ‘‘à la corruption et à la mal gouvernance’’. C’est sur le terrain que les consommateurs attendent Billon. Ils ont hâte de sentir des frémissements, des changements sur le terrain. Sentir que les choses bougent. Ce qui n’est pas le cas à l’œil nu. Le ministre du Commerce, aujourd’hui au pied du mur, semble laisser faire les choses, au grand bonheur des commerçants mais au grand dam des consommateurs. A moins que ces propos soient des aveux d’impuissance.
Le Patriote
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