Dix-neuf ans après son dernier sacre, le Nigeria revient au sommet du football africain. Dimanche à Johannesburg, les Super Eagles ont remporté la troisième CAN de leur histoire, au détriment du Burkina Faso (1-0).
La disette est terminée, de même que la frustration qui l’accompagnait. Habitué du dernier carré, mais surtout des troisièmes places, depuis une douzaine d’années, le Nigeria est parvenu à remporter à nouveau la Coupe d’Afrique des Nations, dimanche à Johannesburg (Afrique du Sud). Les Super Eagles ont maîtrisé cette finale 2013 aux dépens du Burkina Faso (1-0). C’est le troisième sacre de leur histoire dans l’épreuve, après 1980 et 1994. C’est aussi le triomphe de Stephen Keshi : joueur lors de la campagne victorieuse de 1994, le sélectionneur nigérian est seulement le deuxième de l’histoire à réussir le « doublé ». Contestés à l’aune du tournoi, ses choix étaient donc les bons. Le Nigeria est monté en puissance au fil de l’épreuve, depuis le nul inaugural concédé face au… Burkina Faso (1-1).
Les Burkinabés ont, au contraire, donné l’impression d’une certaine usure. Physique, mais aussi mentale. Ils n’avaient jamais eu, auparavant, à gérer la pression d’une finale de CAN. A l’inverse de la Zambie l’année dernière (victoire contre la Côte d’Ivoire ; 0-0, 8 tab à 7), ils n’ont pas réussi à faire tomber le favori et à mener leur épopée jusqu’au bout. Ce, malgré la présence de Pitroipa, souvent bien pris – parfois pas à la régulière – par la défense nigériane. Les Etalons devaient en revanche composer sans Alain Traoré, qui leur avait sauvé la mise lors du premier match de poule, justement. Celui qui a brillé, dimanche, portait le maillot nigérian : Sunday Mba.
Sunday, jour de fête
Sur une action où l’arbitre a été laxiste envers les Burkinabés, le milieu de terrain des Super Eagles a signé un bel enchaînement coup du sombrero puis reprise de volée (1-0, 40e). Un but venu concrétiser la domination du Nigeria, imprimée dès les premières minutes, tant bien que mal. L’état de la pelouse, ensablée par endroits, n’a une nouvelle fois pas permis aux équipes de développer un jeu de qualité. C’est en partie grâce à ce terrain en piteux état que Musa, parfaitement servi dans la surface par Moses, a glissé et raté la balle de break (73e). Dans la continuité de l’action, Sanou a failli faire regretter aux Nigérians cette balle de break manquée. Cela n’a finalement pas été le cas. L’ombre des Aigles plane à nouveau sur le continent africain.
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