Commodesk – La branche cacao de Cargill ne quittera pas la Côte d’Ivoire, en dépit de la suppression pour la campagne 2012-2013 des incitations fiscales accordées jusqu’ici aux broyeurs.
Ceux-ci pouvaient déduire depuis 20 ans de leurs impôts leurs investissements productifs, et Cargill avait fait savoir en décembre qu’il n’investirait plus sur place si le gouvernement ne poursuivait pas cette politique.
Abidjan a de plus augmenté d’un quart, en novembre, les droits sur l’exportation de produits semi-finis dérivés du cacao, beurre, liqueur (masse) ou poudre, en se basant sur le poids en fèves avant transformation.
Barry-Callebaut, Cemoi et ADM, parmi d’autres transformateurs implantés à San Pedro ou Abidjan, ont envisagé de délocaliser le broyage vers des pays moins exigeants, comme l’Indonésie. Mais la situation du cacao mondial, dont l’offre devient inférieure à la demande, ne permet pas réellement aux industriels d’arbitrer entre les pays producteurs. La Côte d’Ivoire est incontournable, en tant que premier producteur mondial.
Cargill transforme localement 120.000 tonnes de fèves brunes par an. Les chocolatiers traitent en Côte d’Ivoire environ le tiers des fèves cultivées.
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