Les 11 enseignants interpellés lundi, devant le lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, ont été déférés très tôt, hier, au tribunal de Toumodi pour trouble à l’ordre public. Et avec eux, un autre enseignant arrêté quant à lui, dans la matinée d’hier pour les mêmes mobiles. Ce qui porte à 12 le nombre total de professeurs arrêtés et déférés au cours de cette grève initiée par l’Intersyndicale à Yamoussoukro. Il convient de noter que la matinée a été marquée par une vague de mani-festations d’élèves devant les différents établissements de la capitale politique et administrative. Ceux-ci, comme lundi dernier, tentaient de déloger leurs camarades en vue d’empêcher que les cours s’y dérou-lent. Ces manifestations, ponctuées de jets de pierres, ont créé un vent de panique dans les établissements. Au point que pour éviter d’exposer leurs élèves, les responsables des écoles ont préféré les libérer et fermer les portails d’en-trée. Pour donc sécuriser les établissements, le préfet de po-lice et ses éléments qui sont à pied d’œuvre depuis le début de cette grève, ont tout simplement dispersé les élèves activistes. Résultat, l’après-midi tout était calme même si les cours n’ont pu normalement reprendre.
Signalons que les altercations qui ont eu lieu lundi dernier devant le premier arrondissement de police, entre les enseignants et les policiers suite à l’arrestation des 11 professeurs auraient occasionné une dizaine de blessés, selon un responsable syndical que nous avons rencontré. « Nous avons fait un rapport détaillé de tout ce qui s’est passé à Yamoussoukro aux responsables de l’Isef. Donc, nous attendons la conduite à tenir pour les jours à venir. La police est dans une logique d’arrestation de tous les responsables syndicaux de Yamoussoukro. Alors, nous sommes en concertation pour la suite», a-t-il indiqué.
N’DRI CÉLESTIN
Fraternité Matin
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