119 millions USD d’aide humanitaire l’année dernière
ABIDJAN (Xinhua) – La Communauté internationale a déboursé 119,7 millions de dollars en 2012 pour venir en aide aux populations victimes de la crise post-électorale en Côte
Le rapport transmis mardi à Xinhua indique que l’essentiel de ces fonds a été mobilisé dans le cadre de la « Procédure d’appel global (CAP 2012) » piloté par OCHA avec pour principaux donateurs la Commission européenne, les États-Unis et le Japon.
« Les sommes amassées n’ont toutefois couvert que 61% des besoins ciblés par les acteurs humanitaires », souligne le rapport.
Ces fonds initialement destinés à aider 1,77 millions de » personnes vulnérables » n’ont pu atteindre que 1,2 millions d’entre elles pour des besoins ciblés dans les secteurs de la santé, de la sécurité alimentaire, du logement, des articles de première nécessité, de l’éducation, de l’eau, de l’assainissement et de l’ hygiène.
« Certains projets ont dû être abandonnés ou n’ont été réalisés que partiellement », poursuit le rapport qui relève que es besoins ciblés dans les secteurs de la santé, de la nutrition, de l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène figurent parmi ceux qui ont été les moins bien financés.
« Seul 1/3 des besoins identifiés en matière d’accès à l’eau, l’ assainissement et l’hygiène ont été financés », précise le rapport.
L’insuffisance de ressources a été également préjudiciable à » l’aide psychologique et psychosociale », à la lutte contre les maladies hydriques et la malnutrition et à la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre estimées à plus de 17. 705.
« Sur 363 cas de viols, 54% des victimes n’ont pas été prises en charge », selon le rapport.
Les fonds ont toutefois permis le retour chez elles de 260.000 personnes déplacées internes, la distribution de kits de non vivres et de vivres, la réhabilitation de plus de 30 centres de santé et l’accès à l’éducation préscolaire et primaire de centaines de milliers d’enfants déplacés du fait de la crise.
Pour cette année, aucune mobilisation de fonds n’est prévue en raison de « l’amélioration de la situation humanitaire ».
« Les besoins humanitaires résiduels seront couverts par les mécanismes de financements du gouvernement et du Système des Nations unies en Côte d’Ivoire ou dans le cadre de financements bilatéraux des bailleurs », indique le rapport d’OCHA.
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