Lamouchi et sa troupe retournent bredouilles !
Le Nigeria bat la Côte-d’Ivoire (2-1) et sort les éléphants de la CAN 2013 en Afrique du Sud par la petite porte. Quand le politique se mêle du foot, bonjour les dégâts ! Lamouchi, Alassane Ouattara, Sidi Diallo, c’est qui le responsable ?
La fin lamentable d’une génération de footballeurs talentieux.
Rideau !
Liman Serge
Vous avez suivi Nigeria -RCI en direct/ 2-1 (score final) : Les Eléphants probablement au bord d’une crise, enseignements
RUSTENBURG (© 2013 Afriquinfos) –
Nigérians et Ivoiriens disputaient le troisième quart-de-finale de la Can 2013, dans un duel qui constituait un match au sommet du foot africain. L’affiche a tenu ses promesses. Les Ivoiriens sont éliminés et sont au bord d’une crise… (Par Edem Gadegbeku)
Le Nigérians accèdent donc pour la 14è fois aux quarts en 17 participations à la Can; l’équipe de Keshi qui vient d’engranger un maximum de confiance sera très difficile à manoeuvrer contre des Maliens qui refusent souvent le jeu. Belle demi-finale Mali-Nigeria en perspective…
La Séléphanto a intérêt à se remettre sérieusement en cause à l’approche du redémarrage des éliminatoires du Mondial 2014. Les critiques les plus virulentes vont fuser; bien malin celui qui pourra prédire l’avenir de la Séléphanto sous Lamouchi. De nouveau, c’est le gâchis pour une équipe ivoirienne qui a les moyens pour surprendre l’Afrique et le reste du monde. Après 98 et 2010, revoici les Eléphants à la maison dès l’étape des quarts.
Comme on le redoutait dès les premières heures de l’entrée en compétition des Eléphants durant cette Can, l’effectif ivoirien manque de solidité dans la tête. Et traîne de grosses lacunes ! On l’a encore vu cet après-midi au R. B. Stadium. C’est de toute évidence la fin d’une génération de joueurs avec la tunique orange. Beaucoup devraient prendre leur retraite.
CAN : les Super Eagles nigérians sortent les Eléphants ivoiriens
Le Monde.fr avec AFP
Et un nouveau coup de tonnerre dans cette CAN 2013, avec la sortie du grand favori dès les quarts de finale : la Côte d’Ivoire de Drogba s’est fait piéger dimanche par le Nigeria (2-1), qui affrontera le Mali mercredi en demi-finale de l’épreuve.
Drogba est-il maudit ? A près de 35 ans, le capitaine vedette des Eléphants n’a toujours pas touché le trophée continental après l’avoir caressé du regard (finales perdues aux tirs au but en 2006 et 2012). Et c’est peut-être une page du football africain qui s’est tournée dimanche à Rustenburg, puisque le buteur avait prévenu que la CAN sud-africaine serait sans doute sa dernière.
« On n’avait qu’un objectif, c’était gagner cette CAN », a déclaré le sélectionneur ivoirien Sabri Lamouchi. « Pour certains d’entre nous, c’était peut-être une dernière chance. Me concernant, c’était ma première CAN et j’avais le même objectif. (…) On n’a pas connu le résultat que nous souhaitions, mais perdre faire partie du métier. Concernant une démission, je n’y pense même pas, il hors de question que je me résigne après six mois, en sachant le travail fait, qui certes n’a pas été suffisant pour gagner cette CAN », a-t-il ajouté. La Côte d’Ivoire, titrée une seule fois (1992), perd encore une occasion de consacrer sa fameuse « génération dorée », et le camouflet est plus vertigineux que l’année dernière, lorsqu’elle ne s’était inclinée qu’aux tirs au but au terme d’un parcours ponctué de matches sans encaisser le moindre but.
DROGBA HORS DU COUP
La faute à des Nigérians qui de leur côté ont joué le coup parfait. Les Super Eagles ont eu ce coup de pouce qui fait la différence : la mauvaise lecture par Barry de la trajectoire du coup franc d’Emenike (43e), premier but nigérian suivi d’un autre signé Mba dont la frappe contrée se logeait dans la lucarne du malheureux portier ivoirien (78e). Les Eléphants, maîtres de l’entrejeu autour de Yaya Touré et des travailleurs Romaric et Tioté, pourront regretter leur manque de tranchant. Gervinho, foudroyant lors du premier tour, est demeuré spectral, et Kalou pas tellement plus consistant.
Sabri Lamouchi avait misé sur l’orgueil de Drogba, qui avait raté son premier tour, en le titularisant dimanche, le seul changement par rapport au onze aligné contre la Tunisie (3-0), match-référence ivoirien dans cette CAN. Le capitaine s’est battu et n’a pas rechigné dans le pressing, mais il ne s’est créé aucune occasion. Tout juste est-il à créditer de la passe décisive pour l’égalisation de Tioté, après avoir obtenu et tiré le coup franc trouvant la tête du milieu (50e). Sans doute trop peu, sans doute trop court.
L’idole ivoirienne n’a pas su dérider la partie dès la première période, engoncée dans la pression de ce classique entre le roi des podiums (13 en 16 participations nigérianes passées) et le roi des favoris, et dont le perdant s’attendait à essuyer un orage populaire une fois de retour à la maison. Si bien que la première période manquait singulièrement de prise de risque et d’influx, tout juste éclairée par la percée d’Ideye gâchée par le tir dévissé d’Emenike (27e). Le ballon brûlait aux pieds d’Eléphants patauds dans la surface adverse. Il fallut le coup de tonnerre d’Emenike peu avant la pause pour répondre aux éclairs zébrant le ciel par-delà les montagnes et enfin instiller de l’électricité sur le terrain. Le match était enfin branché sur courant continu. Mais ce sont les Super Eagles, plus réalistes, qui ont raflé la mise.
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