Je voudrais informer ceux qui ont besoin de le savoir afin d’éviter les amalgames inutiles, que le seul lien que j’ai avec Blé Goudé est de l’avoir eu comme camarade syndical à la FESCI de 1990 à 1994. J’ai été respectivement sécretaire de section au Lycée Municipal de Bouaké et à l’Institut de Criminologie de l’université d’Abidjan, pendant que Blé Goudé lui, était dans la section de la cité Universitaire de Yopougon.
En 1994 nous étions 25 étudiants à avoir été arrêtés et incarcerés à l’école de Police sous les ordres du doyen Ouassénan Koné. J’étais la seule fille dans ce groupe de 25 étudiants, ensemble avec Blé Goudé, Soro Guillaume, Serno, Gbansé Alexis pour ne citer que ceux-là.
Nous avons des raisons diverses pour lesquelles chacun de nous a milité à un moment donné dans un syndicat, un parti politique, une organisation à caractère politique et j’en passe.
Aujourd’hui encore, chacun continue son chemin comme bon lui semble en fonction de ses aspirations et convictions.
Je suis partie de la côte d’Ivoire depuis fin 1994.
De 1990 à 1994, j’ai été à l’école de Francis Wodié, mais jamais à celle de Laurent Gbagbo, car j’étais responsable de la section de la jeunesse PIT de Bouaké. Je n’ai jamais milité au FPI et n’ai jamais été à l’école de Laurent Gbagbo, bien qu’appreciant certains points dans sa politique.
Quant à Blé Goudé Charles, il a sûrement été leader pour la jeune génération après nous, mais étant loin du pays, je n’ai pas suivi son évolution et ne saurais apprecier cela avec objectivité.
Néanmoins, j’ai gardé le souvenir des bons vieux temps de la FESCI et considère tout mes anciens camarades comme des frères et soeurs aujourd’hui, quel que soit ce que chacun est devenu et quel que soit là où chacun se trouve.
La FESCI, ce grand syndicat jugé à tort ou à raison, qui tous le savons s’est dégradé au niveau des moeurs avec le temps, a produit toute sorte de citoyens et citoyennes aujourd’hui, qui se retrouvent à gauche comme à droite, au centre, devant comme derrière…
Personnellement, je suis devenue une servante de Dieu et, tous restent mes frères et soeurs sans distinction politique ni religeuse. De ce fait, si un frère ou une soeur est en difficulté, je porterai le ou la concerné (e) en prière sans pour autant faire le procès ni l’apologie de la personne.
C’est bien ce que je fais pour les frères et soeurs dans les difficultés engendrées par la crise post-électorale.
Cela n’a pas besoin d’avoir autre forme de consideration à part ce que je viens de dire.
Merci d’avance pour la compréhension.
On est ensemble, désormais en JESUS!
Fraternellement,
Prophetesse Marie-David Roska
Roska_net@hotmail.com roska_net@yahoo.com
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