Les choses vont plus vite que prévu.
Trois réunions officielles en trois jours. C’est ce qu’a réussi le Front populaire ivoirien depuis le vendredi 18 janvier dernier: une réunion avec le Premier ministre et ses collaborateurs, une deuxième réunion avec le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement et la dernière, le mercredi 23 janvier 2013 avec le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité. Pour cette dernière ré-union au cabinet du ministre Hamed Bakayoko, le président par intérim du FPI était à la tête d’une forte délégation : Dr Kodjo Richard, secrétaire général et porte-parole, Mme Marie-Odette Lorougnon, 2ème vice-présidente, Amani Ngues-san Michel, 3ème vice-président, Sébastien Dano Djédjé, 1er secrétaire géné-ral adjoint, Pr Gnaoulé Oupoh Brunot, 2ème secrétaire général adjoint, Pr Dédi Séri Faustin, 3ème secrétaire général adjoint, Ettien Amoikon, 6ème secrétaire général adjoint et des secrétaires nationaux. En face, la délégation gouver-nementale comprenait, outre Hamed Bakayoko, les ministres Albert Mabri Toi-keusse, Adama Toungara et Allah Kouadio Rémi. Les échanges se sont dérou-lés dans une bonne ambiance, selon le ministre Hamed Bakayoko et ont per-mis de finaliser la composition des commissions devant travailler sur les préoc-cupations du FPI. «Nous avons mis en place quatre (4) commissions pour trai-ter des quatre (4) questions qui sont la sécurité, le jeu démocratique, la récon-ciliation et l’Etat de droit. Des délégations du gouvernement et du FPI vont tra-vailler en sous-commissions, le vendredi 25 janvier à 15 heures, également le lundi 28 janvier et le mardi 29 janvier, nous aurons une plénière pour faire la synthèse de nos travaux et proposer le document de synthèse au Premier mi-nistre. C’est lui qui nous dira ce sur quoi on est d’accord et ce sur quoi on doit travailler», a déclaré le ministre de l’Intérieur. «Nous avons noté la volonté d’al-ler de l’avant, de renforcer ce dialogue afin d’avoir un environnement apaisé et que le FPI puisse participer pleinement au jeu démocratique», a poursuivi Hamed Bakayoko. Au nom du FPI, Dr Kodjo Richard a fondé beaucoup d’espoir dans ces négociations. «Nous sommes des filles et des fils de ce pays, il n’est pas bon que nous nous regardions en chiens de faïence pendant longtemps. L’un des buts de cette négociation c’est de permettre enfin de regarder dans la même direction en examinant sincèrement et en profondeur les propositions que nous avons faites au gouvernement et qui sont confinées dans un document», a plaidé le porte-parole du FPI. Il n’y a plus de doute sur le report des élections municipales et régionales cou-plées et le Président de la République doit prendre une décision dans les jours à venir. «Le Président de la République attend les résultats de ces discus-sions. Le gouvernement discute avec les partis membres du Cadre per-manent de dialogue (CPD), le gouvernement discute aussi avec le FPI qui, à sa demande, a souhaité avoir une discussion particulière avec le gouvernement. A la fin de tout cela, le Président de la République et le gouvernement, en discussions avec la CEI, fixeront la date qui convien-dra à tout le monde. Ce qu’on souhaite, c’est que tout le monde par-ticipe à ces élections parce qu’après, ce sera difficile. Le Président de la République est à mi-mandat, son programme est porté principalement sur la décentralisation, les districts et les régions qui doivent porter les grands projets, on ne peut pas attendre indéfiniment», a révélé Hamed Bakayoko.
Olivier Dion
L’Intelligent d’Abidjan
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